66 millions de procureurs et des délateurs

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66 millions de procureurs et des délateurs

Alain Kelyor

Notre président de la République a déclaré récemment que la population de notre pays était composé de 66 millions de procureurs (nous sommes en réalité 67 millions sans compter les étrangers travaillant légalement ou illégalement sur notre sol).
Que  le gaulois moyen soit profondément rouspéteur, contestataire permanent et un peu anarchiste est une évidence connue depuis Jules César.
Critiquer est parfois une bonne chose car elle permet aux personnes visées de « rectifier le tir » et même exceptionnellement en politique, de reconnaître ses erreurs.
Ainsi le manque de masques, le manque de tests, le manque de lits dans les hôpitaux, le manque d’organisation dans l’approvisionnement de vaccins, peuvent et doivent faire l’objet d’interrogations qui  appellent nécessairement des réponses, des justifications et éventuellement des rectifications.
Cela ne semble pas le cas en matière de traitement de la pandémie.
Cependant, critiquer pour critiquer, pour se sentir vivre, pour faire semblant d’exister, est un défaut regrettable que possède souvent, les perdants.
Notre ville ne compte pas 66 millions de procureurs mais une quinzaine de rescapés (qui se prennent pour des juges d’instruction) d’une équipe battue aux élections municipales dont les têtes de liste n’acceptent pas la défaite et qui cherchent la moindre faille, la moindre erreur de leurs vainqueurs pour crier au scandale.
Ils dénoncent en catimini, ils photographient tout ce qui peut leur servir pour monter une cabale et devant le manque de reproches sérieux, ils se sont auto-proclamés défenseurs des salariés.
Et de contester la gestion du personnel sans jamais naturellement mettre les pieds en mairie. Sur leur  Facebook ils font part à la quinzaine de lecteurs qui leur reste, leurs craintes pour la santé des employés de mairie confrontés à la  Covid-19.
Ces nouveaux croisés ont démontré leur bravoure lors de la première vague en restant caché dans leur cuisine  afin, sans doute, de mieux aider leurs « pèlerins ».
Toujours aussi courageux, leur présence en mairie est inexistante, actuellement, ce qui leur permet de redoubler leurs conseils.
J’ai demandé au service communication de publier une mise au point sur le Covid-19 en mairie d’Emerainville et je pense que cela devrait suffire pour rassurer les membres  de la liste Cap’em.
J’en profite pour remercier tout le personnel (DGS compris) qui font avec les élus majoritaires,  un travail remarquable pour adapter les services à tous les règlements sanitaires qui nous sont imposés.
Protéger le personnel c’est aussi savoir l’apprécier et ne pas l’insulter. Cap’em qui me traite de dictateur (sans, connaître la définition de ce mot), traite le DGS de larbin, crache sur les catégories B, méprise les C, trouvent les A insupportables.
Ce groupe, n’a sûrement pas de leçons à nous donner à l’exception en matière de délation car comme par miracle nous avons reçu ce jour une demande de l’ARS voulant savoir comment nous gérons la pandémie.
Je propose à notre opposition de transférer sans siège social à Vichy.

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