À M. Bouglouan, élu communiste de Champs-sur-Marne, vice-président de Paris-Vallée de la Marne chargé de l’habitat et des gens du voyage.
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À vos poches

Depuis des années l’État fait peser sur les communes, donc sur le contribuable local, des charges de plus en plus importantes (en leur déléguant un grand nombre de services supplémentaires) tout en réduisant les dotations qu’il leurs accorde.
Pour 2022, notre dotation globale de fonctionnement s’élève à  830 000 € (770 000€ en 2023) alors qu’elle était de  plus de 1 900 000 € en 2012.
Perte de recettes en dix  ans                               1 200 000 €

La tva sur certains travaux n’est plus remboursable par le trésor ce qui augmente le prix de 20 %.
Augmentation de la dépense estimée (selon les travaux effectués) à  200 000 €

Augmentation de charges  L’État décide unilatéralement une augmentation des salaires des personnels municipaux de 3,5 % dès juillet 2022 ce qui augmentera sur notre commune le coût des salaires de 200 000 € pour 6 mois et le double pour 2023.  
Les subventions promises n’arrivent pas et  nous attendons par exemple des subventions pour la réfection de 3 groupes scolaires, 2 seulement nous ayant été réglés sur 5 demandés. 
Perte de recettes                                                     500 000 €

Les coûts résultant des changements de normes à répétition peuvent s’évaluer difficilement mais sont certainement  annuellement de l’ordre de :     400 000 €

Les taux des emprunts augmentent et nous avons décidé de sortir des taux variables qui risquent d’augmenter fortement,  pour prendre des taux fixes, le tout sans pénalité d’aucune sorte les contrats prévoyant cette possibilité durant la durée des emprunts. Nous avons profité de taux variables très bas et nous passons au taux fixe dès que le danger de la hausse de ces taux augmente.
La compétence de nos oppositions LR-PS animaliste et Verts, éclate encore au grand jour et il suffit de relire les comptes rendus des conseils municipaux depuis 2020 pour constater qu’elles voulaient augmenter les emprunts alors que nous n’en avions pas besoin à l’époque.
Je conteste cette politique qui pour faire des économies (compte-tenu du déficit budgétaire de notre pays, mais sans que nous sachions où ces économies passent) mettent en péril les collectivités locales et les obligent à ponctionner sous une forme ou sous une autre les contribuables locaux.
La ficelle est un peu grosse, mais fonctionne toujours bien et les élus locaux seront naturellement tenus pour responsables des mesures impopulaires qu’ils seront dans l’obligation de prendre pour équilibrer leur budget (seul l’État peut se permettre un budget non équilibré).

La politique de l’État qui ne date pas d’hier, se résume en :
1- Faites ce que je dis mais pas ce que je fais
2- Je décide de tout et vous payez
3- Je ne veux pas vous laisser faire ce que je suis incapable de faire (sécurité notamment).

En fait, l’État ne fait pas confiance aux Français, il ne les considère pas comme majeurs et tels des gamins, il veut leur imposer ses vues et décider pour eux pour toute chose même pour les problèmes ménagers (vaisselle, lessive,…).
Notre État est entre les mains d’une oligarchie de droite et de gauche, qui protège ses membres avant tout et les reclasse facilement en cas de défaites politiques. En URSS du temps du communisme triomphant,  il existait des boutiques réservées aux membres du parti, boutiques  dans lesquelles tous les produits manquant au peuple étaient disponibles pour les « vrais communistes ».
Nous n’en sommes pas loin.
Je rappelle que les collectivités locales financent hors remboursement de la dette, près de 70% de l’investissement civil local, et que l’avenir du pays se prépare par des investissements. Dans les conditions actuelles, une baisse de ces investissements est à prévoir.

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