Présents : 20 élus pour la majorité sur 21
5 élus sur 6 pour CAP’EM
1 élu  sur 2 pour les Verts.

Le conseil était particulièrement technique et comportait plusieurs résolutions sur l’urbanisme.
La plupart des résolutions furent votées à l’unanimité à l’exception de 4 d’entre elles qui furent acceptées à la majorité.
1 – Le transfert d’office de la place de la rose bleue et de la voirie appartenant à l’ASL du bois d’Émery. Refus de la liste CAP’EM.
Nous ne comprenons pas les raisons de ce refus qui ne va pas dans l’intérêt des habitants.
2- La cession par la commune d’une parcelle de bois à l’agence régionale des espaces verts, propriétaire du bois Saint-Martin, afin de préserver la vocation naturelle de ce bois. Refus de la liste CAP’EM et abstention des écologistes.
Compte-tenu de l’intérêt écologique de la rétrocession, nous  ne comprenons  pas les raisons de ce refus (raisons qui ne nous furent pas expliquées).
3 – Dénomination et numérotation d’une voie nouvelle. Refus de deux membres de CAP’EM qui ne veulent pas qu’une rue d’Émerainville  s’appelle la rue des oliviers !
Refus  incompréhensible.   
4- Tarif de la redevance d’occupation du domaine public. Refus de CAP’EM qui comme d’habitude ne justifia pas sa position.
En début de séance M. le maire répondit d’une manière succincte aux questions et affirmations posées par les oppositions lors du précèdent conseil municipal.
Il promit une réponse plus complète et par écrit à chaque élu Vert et capémiste.
Il justifiât par la suite, le retard de la date de réunion du conseil,  ce dernier devant prendre une résolution en fonction de la résolution prise par l’intercommunalité (reversement d’une partie de la taxe d’aménagement). Il était donc nécessaire d’attendre la réunion du conseil communautaire.
Encore un reproche de CAP’EM totalement ridicule. Pour critiquer, il faut connaître les dossiers.
Suite aux différents réflexions émises  à chaque délibération par M. QUINION,  M. le Maire donna son avis sur ce qu’il considère être une opposition.
Pour lui une opposition doit travailler pour la commune et ne pas avoir comme unique but, durant la mandature, de  chercher la faille permettant de discréditer la majorité sans se soucier des intérêts de la ville et de ses habitants.  
Pour lui, cette opposition doit venir en mairie et en commission,  obtenir tous les renseignements qu’elle désire. Elle ne doit  pas attendre que les majoritaires fassent leur formation lorsque ses membres daignent participer aux réunions. Les majoritaires ne sont pas des éducateurs ni des professeurs. Elle doit utiliser les moyens mis à sa disposition par la municipalité comme par exemple le bureau qu’elle a demandé  et qu’elle n’occupe pas.
La réponse de M. QUINION fut que le bureau mis à la disposition de l’opposition était près de celui du maire qui pouvait ainsi espionner le travail fait.
Déconcertant.
L’élu Vert eut un bref débat avec l’édile municipal qui lui reprochait de ne pas avoir voté  les demandes de subventions pour la sécurité de nos policiers.
M. HULEUX déclara que pour voter ce genre de résolution, il avait besoin de tableaux comparatifs, de graphique en Z, d’études internationales, de diagnostics multiples.
Tout cela n’est que prétexte car de mémoire d’élus, personne ne se rappelle avoir vu un Vert Émerainvillois, accepter une seule action pour la PM depuis sa création.
M. HULEUX est un Vert membre de la Nupes.  Il veut détruire notre système sécuritaire et la police municipale en fait partie
Pour conclure, hors conseil, Mme QUINION nous fit cadeau d’une réflexion dont elle a le secret.  
« Vous n’avez pas honte de travailler comme cela ? Ça va finir par éclater et vous serez tous concernés » déclara-t-elle à un collaborateur de mairie.
On tremble.