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En état d’impréparation

Une épidémie se produit et nous nous apercevons que nous n’avons pas les moyens d’y faire face, que nos hôpitaux sont dépassés, que notre recherche médicale n’est pas à la hauteur, que nous manquons de masques, que nos soignants sont très mal payés et que les jeunes se détournent de ces métiers.
Notre administration, nous ment et pour faire semblant d’agir nous submerge de lois, de directives, de conseils, souvent plus stupides les uns que les autres. Que penseront de nous dans un ou deux siècles nos descendants quand, à la lumière de l’histoire, ils prendront conscience de toutes les stupidités que nos gouvernants nous ont fait avaler.
Les masques ne servaient à rien (quand nous n’en avions pas,) puis ils devinrent indispensables (quand nous en eûmes de trop) !
Nous pouvions  consommer dans nos bars mais en étant assis, la Covid attaquant seulement en haute altitude, puis en étant debout, car il avait, comme les kamikazes, changé de tactique devant nos réactions.
Nos gouvernements s’agitent, brassent de l’air, créés des structures administratives nouvelles avec chacune des titres ronflants (haut de ceci, très haut de cela, très très haut d’autre chose).
L’ARS ne sert à rien (sauf à priver le Hameau de Malnoue de pharmacie).
La Covid se calmant, le pays doit alors faire face aux feux de forêts, feux dus à la sècheresse et à quelques incendiaires abrutis, qu’il conviendrait de brûler à leur tour.
Dans ce domaine aussi, nous sommes également en état d’impréparation.
Les textes règlementant l’entretien des forêts datent pour certains du moyen âge.
Nous manquons de pompiers qui sont de plus fort mal payés, de matériel, d’avions, de camions, …..
Les prêtres de la nouvelle religion apportent leur contribution aux incendies en voulant avant tout protéger les p’tites bêtes, ne pas retirer les bois morts, les broussailles, ne pas tracer des allées coupe-feu
Ces adorateurs du système public se tournent en ridicule quand ils demandent l’aide du secteur privé et réclament de sa part le prêt (gratuit) de son personnel de sécurité.
Ils me font penser à la CGT qui après avoir coulé une boîte, recherche en pleurant un repreneur plein d’euros.
À ce jour les entreprises doivent augmenter leurs salariés, donner des primes, participer à la lutte contre les incendies, payer des impôts supplémentaires car elles ont le tort d’exister et pour certaines d’oser faire des bénéfices. Personne dans l’administration ne se pose la question de savoir si elles peuvent faire face à toutes ces injonctions.
Pourtant les gauchistes de tout poil veulent chasser de France les grands groupes qui réalisent des bénéfices et les remplacer par des organismes publics qui eux perdent de l’argent (déficit financé par nos impôts).
Il serait peut-être bon de se poser des questions sur les salaires de nos élus qui pour la taille de notre pays sont, sans doute, trop nombreux  620 000 élus  dont 577 députés, 348 sénateurs (les États-Unis compte 100 sénateurs).
Salaires moyens d’un député : 7 239,91€ brut.
Certains méritent cette rémunération mais d’autres ne valent pas même une  moitié de SMIC pour l’année entière.
Salaire d’un sénateur : 7 209,74 € brut.
L’indemnité  d’un maire est fonction du nombre d’habitants de sa commune.
2139€ brut pour le maire d’une ville de 3500 à 9999 habitants.
2470,95€ brut  pour une ville de 10 000 à 19 999.
Avec la responsabilité de la fonction, les contraintes permanentes  le temps nécessaire qu’elle implique pour l’exercer correctement, ces élus locaux sont indemnisés en dessous du SMIC horaire.
Il semble que les rémunérations versées en France soient inversement proportionnelles aux risques pris, aux responsabilités assumées, aux compétences nécessaires et il est étonnant que nos élites ne s’en soient pas aperçues.
Ainsi un sapeur-pompier professionnel perçoit 1130€ net en début de carrière et un pompier volontaire 8,08€ par heure passée en intervention.
Pourtant le manque d’infirmiers, d’instituteurs, de professeurs, les démissions  en grand nombre de maires, devraient être suffisant pour s’interroger sur le problème et tenter de le résoudre,
Nos dirigeants bien  payés ne peuvent pas éternellement jouer sur le bénévolat à moins qu’ils commencent eux-mêmes.
Mais comme toujours notre État réagira trop tard et en pleine crise.

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