Séance du 28 juin 2022

1. L’ÉTAT DES LIEUX (proposé depuis des années par la ville d’Émerainville) est encore très flou. Il est étonnant que chaque club ne connaisse pas le nombre d’avions qu’il possède ou qu’il gère, que chaque club ne connaisse pas le nombre de pilotes professionnels qu’il a formé ?
2. Financement des Réducteurs de bruit (participation financière des collectivités). Ces réducteurs ont été demandés depuis des années par ÉMERAINVILLE.

À la fin des années 90, nous avons cofinancé avec l’EPAMarne et les clubs la pose de silencieux. À l’époque seule Émerainville, toujours en avance,  se sentait concernée par les nuisances.
Ce fut un succès mais jamais nous n’avons pu connaître les véritables besoins des clubs et l’affaire s’est terminée par une affirmation que tous les appareils étaient désormais équipés.
Les  circuits de piste et les réglementations n’ont jamais été respectés sans que nous sachions les conséquences, s’il y en a eu,  pour les pilotes.
Émerainville, compte tenu de cette expérience est particulièrement réticente pour financer, dans une période critique pour les finances communales, avec des partenaires qui se sont montrés particulièrement négligeant, voire méprisants,  des activités de loisirs pour la majorité de certaines.
Aujourd’hui, de nombreuses communes nous ont rejoints et l’intercommunalité est également concernée.
Comme d’habitude les principaux responsables n’auront pas les moyens financiers nécessaires et les collectivités devront mettre les mains à la poche.
La CA a déjà fait savoir que pour envisager, une participation des collectivités, il faut :

• Justifier la participation ;
• Formaliser la liste de la « vingtaine »  nombre  exacte encore non connu d’appareils à équiper ;
• Connaître les propriétaires des aéronefs (associatifs, privés) ;  
• Connaître l’utilisation des appareils (formation, loisir) ;
• Connaître le nombre de propriétaires et d’élèves pilotes résidants sur PVM ;
• Connaître le prix d’un appareil sachant qu’un « silencieux » coûte entre 3 000 et 8 000 euros.

Elle sait qu’il y a 88 000 mouvements chaque année sur l’aérodrome. À combien sont facturées les heures de vol pour les élèves-pilotes ?
Dans tous les cas il ne lui paraît pas possible d’envisager de subventionner des propriétaires privés pour des activités privées. Pour les activités de formation elle veut pouvoir évaluer leurs liens avec le territoire, leur statut associatif, leurs homologations Jeunesse et Sports etc.
Dans tous les cas l’apport « symbolique » demandé par monsieur le sous-préfet aux collectivités ne semblent envisageables qu’après avoir étudié l’ensemble des autofinancements possibles.
La mairie d’Émerainville approuve totalement cette position et ces demandes concrètes.