Je voudrais saluer la gauche française, qui avec humour a demandé à 400 000 citoyens de voter pour des personnalités qui refusaient de se présenter à eux. C’est quinioniesque, absurde mais nous avons l’habitude à Émerainville de ces loufoqueries !
Ce « référendum » ressemblait à une ancienne émission télévisée (l’école des fans) ou à une réunion à la maison de la culture de Plougastel sur l’oust.
Le sérieux de l’organisation et donc du vote a d’ailleurs été mis en cause par un cadre mélanchoniste qui a déclaré avoir voté (pour rire) 4 fois ! Quant aux résultats, ils furent présentés d’une manière identique à celle utilisée pour noter nos enfants sur leur livret scolaire.
Pas de chiffre (trop précis sans doute) pour diminuer la honte des vaincus mais des mentions du genre, passable, passable plus, bon, bon plus-plus, à peu près, à peu près moins,…
Évidemment la seule personnalité qui désirait cette procédure fut créditée d’un très bon plus plus plus plus, et sort donc vainqueur de cette comédie à l’usage du bon peuple et destiné aussi à emmerder les autres candidats de gauche à la présidence de la République.
Mme TAUBIRA qu’il faut bien appeler par son nom, faisait aux socialistes la guerre.
Cette ancienne personnalité politique qui commença sa carrière comme militante d’un parti indépendantiste en Guyane, démissionna de ses fonctions de ministre de la Justice pour son désaccord avec le projet de déchéance de la nationalité française.
Pour la gauche, elle constitue un candidat de plus et aura mis en lumière l’explosion de cette doctrine politique et l’inutilité de ces partis.
Par contre, une présidente de la République qui désire l’indépendance d’une partie du territoire de la nation, et qui refuse la déchéance de Français qui n’ont de Français que le nom et les aides qu’ils touchent me paraît être « la fin des haricots » selon une vieille expression de notre pays.