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Intérêt

Alain Kelyor

Quel fut l’intérêt de Cap’em, d’écrire n’importe quoi sur l’arrêté municipal interdisant le rassemblement vendredi soir pour célébrer l’Aïd.
Sur le plan politique :
Oser écrire que l’arrêté n’est pas constitutionnel, c’est se moquer du monde.
Chercher à monter une partie de la population contre la mairie est une basse besogne qui n’est pas digne d’élus municipaux d’opposition ou non.
Laisser supposer que l’arrêté émane d’un pouvoir raciste est purement scandaleux, ignoble et diffamatoire.
Par contre le discours séparatiste et communautariste est dangereux pour nos sociétés, est  à bannir et devrait engager la responsabilité de ses auteurs.
Tous les moyens pour arriver au pouvoir ne sont pas acceptables et ne s’excusent pas. 
Sur le plan juridique :
L’opposition capémiste n’a jamais abordé ce sujet. Le rassemblement (religieux ou pas) était totalement illégal (pas d’organisateur connu, pas de déclaration officielle, ni à la Préfecture, ni à la Mairie, ni même à la copropriété sur laquelle devait se dérouler l’événement,  pas d’organisation sanitaire pour lutter contre la pandémie, etc., etc.).
Sur le plan religieux :
La déclaration de M. Makhtar l’iman de la mosquée de Noisiel (déclaration figurant sur le site internet du journal La Marne et non,  bizarrement sur le site du Parisien), est suffisant édifiante pour se passer de commentaires.
Je rappelle à l’opposition émerainvilloises que la France est  un pays laïque dans lequel  la loi est la même pour tous. Tous les habitants de notre pays doivent s’y soumettre, volontairement ou pas, qu’ils demeurent au clos ou ailleurs.
Les représentants religieux de ce quartier d’Émerainville n’avaient eu aucun contact avec les pseudos organisateurs qui restaient toujours parfaitement inconnus. L’interdiction n’avait bien évidemment aucune cause religieuse.
Cap’em dans son désir de contester les décisions municipales a été une fois encore en dessous de tout.
Tout ce joli monde, se gave de mots et nous conseillons :

  • À M. Quinion,  de relire la constitution de 1958 (en tenant compte naturellement de ses modifications diverses) car, notre arrêté a été visé par la Préfecture ce qui lui confère une certaine  légalité.
  • Puis après cet effort intellectuel,  de relire la déclaration des droits de l’Homme et notamment son article 1 puis ensuite la convention européenne de sauvegarde, des droits de l’Homme et des Libertés fondamentales (article 14).
  • À Mme Laetitia Maes, d’écrire sur des sujets qu’elle connaît car elle nous reproche de ne pas avoir discuté, mais avant d’écrire des sottises, elle aurait dû s’informer et constater, qu’en face, il n’y avait personne. Pour discuter, il faut être au moins deux.

    Sur le plan des conséquences :

On ne saura jamais l’impact de l’arrêté sur le déroulement de la fête, mais la manifestation de masse n’a pas eu lieu et la loi a été respectée. La fête a été célébrée dans la tranquillité et la sérénité, comme il sied à une fête religieuse.
PS : je remercie, M. Quinion qui est venu vendredi après-midi au Clos d’Emery, tenter mais sans succès de mettre encore un peu d’huile sur le feu.
Avec lui la tranquillité de la ville est assurée !

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