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La légitimité du mécontentement

Notre première ministre a encore une fois été très désagréable avec le Rassemblement national indiquant qu’à sa création, il était composé de SS et de collaborateurs.
Peut-être, mais à l’époque le FN faisait à peine 0, 4 %, contre plus de 45 % aujourd’hui pour son héritier le RN.
Les Français seraient-ils tous devenus fachos, pétainistes, hitlérien ? Qui peut m’expliquer cela ?
Et puis, si nous remontons si loin dans l’histoire, j’aimerais que l’on aborde aussi le trajet du parti socialiste et de notre président de la République M. Mitterrand qui fut médaillé de la francisque et qui a conservé durant tout son mandat de président de la République, des relations avec des collaborateurs du régime de Vichy.
On pourrait aussi aborder l’attitude du PCF (Parti Communiste Français pour ceux qui auraient oublié) qui est entré en résistance que lorsque l’Allemagne a envahi l’URSS.
Il est vrai que ces deux gauches ne représentent plus rien sur le plan national.
Qui peut m’expliquer cela ?
La gentillesse de notre gouvernement et de nos tribunaux vis-à-vis des délits de toutes sortes commis par les révolutionnaires de gauche me choque aussi et j’ai entendu un intellectuel affirmer qu’il fallait juger en prenant en compte deux notions :

– La légitimité du mécontentement,
– L’illégalité de l’action.

En un mot quand la droite ne respecte pas la loi, la sanction doit être très sévère car la légitimité du mécontentement n’existe pas. Mais quand la gauche casse des boutiques, met le feu à des immeubles, répand de la peinture sur des toiles de maitres, la colère est légitime et ne doit pas être sanctionné sévèrement ?! 

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