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Alain Kelyor

En rangeant mes dossiers de la dernière campagne municipale, j’ai relu avec attention deux tracts d’Ensemble pour Emerainville.
Ces documents démontrent d’une manière évidente et irréfutable les mensonges du groupe QUINION, concernant sa tentative de rapprochement entre les deux tours, avec les verts.
Dès le 3 mars 2020 les verts avaient affirmé qu’ils ne fusionneraient avec aucun groupe, ce qui laissait supposé qu’ils avaient pour le moins été approchés et comme nous n’avions accompli aucune démarche en ce sens, seul CAP’EM avait pu tenter l’expérience.
Il est vrai que nous sommes intellectuellement honnêtes et que nous défendons nos idées pour notre ville et désirons réaliser le programme présenté aux Emerainvillois comme ce fut le cas depuis 1995. Il nous est donc impossible d’avoir dans notre équipe des élus ne pensant pas comme nous sur la totalité des dossiers, même si un travail commun peut se faire dans des domaines bien spécifiques et bien déterminés.
Le tract n’était pas tendre avec les listes concurrentes ;
-Pour les verts j’étais « un libéral pur et dur », ce que je n’ai jamais nié d’ailleurs mais qui mériterait une définition du libéralisme.
-pour les verts « M. QUINION avançait à visage masqué et avait une équipe composée de gens dont on ne connait pas vraiment les valeurs. Les uns ayant trahi ceux avec qui ils ont travaillé pendant de nombreuses années, les autres ayant trahi les valeurs de la gauche » …
Nous n’aurions pas écrit mieux.
Le 6 juin 2020, à la veille du second tour, les verts sont encore plus précis et écrivent :
Nous répétons ici et aujourd’hui que malgré les appels des époux QUINION, nous ne pouvons pas fusionner avec leur liste, car battre KELYOR n’est ni notre ambition, ni un programme pour les Emerainvillois.
La lecture de ces deux tracts nous  a confirmé à l’époque que nous étions dans la vérité lorsque nous pensions que :
– le groupe QUINION n’avait qu’un but : prendre le pouvoir pour satisfaire l’ambition démesurée, de sa tête de liste.
– Il ne pouvait pas avoir en s’alliant avec le PS, LR, les VERTS … un programme sérieux pour notre ville et six mois après la victoire le conseil municipal aurait été divisé et réduit à l’impuissance.
A ce jour tout ce vérifie, et CAP’EM battu entame une guerre de harcèlement, incapable qu’il est de s’opposer par :
-méconnaissance de la plupart des dossiers que parfois ses élus ont traités quand ils étaient dans la majorité,
– manque d’unanimité dans le groupe.
– manque d’élus capables de réaliser et même défendre leur programme qui pourtant a été copié sur le nôtre.
Reste des questions importantes qui ne sont pas solutionnées.
– Pour quelles raisons M. QUINION, a-t-il obtenu le soutien de LR, alors qu’il présentait une liste composée d’hommes et de femmes socialistes et qu’il a recherché visiblement une union avec les verts ?
LR n’est plus ce qu’il fut et sans doute ne sait plus où il habite, mais avec des candidats de cette valeur, la raclée sur le territoire de PVM s’explique aisément -pour quelles raisons les verts sont-ils restés sans réaction lorsque CAP’EM a publié une fausse lettre du maire de Pontault les encourageant et souhaitant leur victoire alors que dans le même temps il soutenait les verts Emerainvillois, comme son parti lui demandait d’ailleurs ?

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