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Les malheurs de notre terre

Nos détracteurs me le pardonnent mais j’ai réussi durant cette fin de semaine à mettre de côté, les problèmes municipaux, le temps de regarder une émission scientifique sur les « malheurs de notre terre durant son histoire ». Notre globe a subi depuis sa création de très nombreuses attaques célestes, qui ont supprimé plusieurs fois toute forme de  vie sur notre planète.

  1. L’impact THEIA qui date  de  4,5 milliards. La terre et THEIA ont fusionné. La lune est née de cette catastrophe terrestre et a permis depuis une certaine stabilité orbitale à notre planète et sans doute le début de la vie sur terre.
  2. Le grand bombardement tardif (150 millions d’années après THEIA) a arrosé de comètes pendant 200 millions d’années notre globe et la lune sur laquelle du reste les traces sont encore visibles.
  3. Notre terre est devenue ensuite une véritable boule de neige pendant deux périodes. 
  4. L’extinction de l’ordovicien silurien : il y a 450 millions d’années, 60 % de la vie terrestre a disparu. Cette disparition semble être due à un rayon cosmique qui a frappé notre planète.
  5. Extinction KT du crétacé tertiaire : (65 millions d’années) une météorite couplée sans doute à d’autres phénomènes a détruit la quasi-totalité de la faune, (les dinosaures notamment) et de la flore. Elle a cependant permis aux mammifères de prospérer pour beaucoup plus tard donner naissances aux primates, puis à l’homme.

Ce résumé dont la suite sera tragique (le soleil absorbera Mercure puis Vénus puis notre terre) remet à leur place les démiurges écologiques qui pensent éviter la fin de monde en supprimant l’oxyde de carbone qui sort des moteurs de nos voitures. Un philosophe écrivait au XVIIème  siècle :

« Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leurs principes sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d’où il est tiré et l’infini ou il est englouti. »

Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie.
Le principal danger ne vient pas de nous mais du ciel et les gaulois qui craignaient de le recevoir sur la tête l’avait bien compris.

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