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L’humour est un cri de désespoir

Un martyr qui n’a fait que tuer un préfet (si c’était un flic, il , sans doute, reçu une médaille), quelques drapeaux Français  brûlés, des manifestations violentes de lycéens, collégiens et bientôt d’élèves de maternelle. Dans notre beau pays, nous pouvons obtenir la visite d’un ministre qui vient excuser la France de son attitude ignoble dans le passé et même dans le présent. Nous pouvons aussi à la suite obtenir l’autonomie, avant l’indépendance mais naturellement en conservant tous les avantages de nos liens avec l’ancienne puissance  colonisatrice.
C’est un beau pays, notre pays, mais nous baignons en pleine injustice car notre République a toujours refusé l’indépendance à la Vendée dont les habitants ont été massacrés par les armées de la République, et au  pays Cathares dont les indigènes ont été suppliciés par les armées du Roy.
L’indépendance de ces deux régions s’impose vis-à-vis de l’histoire car elles ont souffert plus que la Corse et n’ont pas été subventionnées comme elle.
La communauté d’agglomération de Paris Vallée de la Marne dont la population avoisine en nombre celle de l’ile  pourrait également revendiquer son indépendance.  Elle possède aussi un martyr du nom de Chilpéric assassiné à Chelles en  584. L’État français si prompt à battre sa coulpe, ne s’est jamais excusé de ce crime, qui a eu des conséquences considérables sur l’évolution de notre région.
Enfin et c’est sans doute le pire, la réunion de trois hameaux (Malnoue le Courcerin, Émery) a été imposée aux habitants, alors que leurs  mœurs, leurs dialectes étaient totalement différents.
Malnoue voulait parler le Malnoléen et le désire, sans doute, toujours.
À quand l’indépendance de Malnoue ? Quand le Hameau pourra-t-il se sortir des lois ridicules qui l’obligent à construire tout en lui interdisant de le faire  et en l’amendant car il ne le fait pas ? Quand pourra-t-il bénéficier d’un pharmacien et ne plus subir cette tutelle de l’ARS qui lui interdit l’arrivée d’une officine pour des raisons qui favorisent le corporatisme, l’intérêt des pharmaciens et qui  datent, sans doute, de Colbert ou de Pétain ?

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