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On progresse

Si ma mémoire est fidèle, dans les années 70-80, un pays  du Maghreb avait décidé une limitation dans les noms, qui pouvaient se composer à l’époque de Pierre, fils de Paul, fils de Claude, fils de… Le tout à l’infini, ce qui n’était pas très pratique pour les registres d’état civil.
Dans la soif de changement et d’amélioration de notre administration (la meilleure du monde),  nous avons banni les mots père et mère, pour les remplacer par premier parent, second parent, et interdit le mot mademoiselle pour les filles et ce dès leur naissance.
Depuis le  1er juillet 2022, il est possible de changer de nom de famille par « simple déclaration » en mairie et de porter le nom de sa mère, de son père ou des deux. Autrefois un tribunal devait statuer sur la demande.
Voilà une avancée démocratique indispensable et merci au fonctionnaire qui, sans doute après un bon somme, nous a créer au réveil, une telle usine à gaz.
Le changement s’étendra de plein droit à l’enfant de moins de 13 ans mais au-delà son consentement sera requis.
Des questions nombreuses se posent :

– Comment un gamin de 13 ans pourrait-il s’opposer à la décision de sa mère ou de son père ? L’âge de la majorité a-t-il changé ?
– Que se passe-t-il si l’un des deux parents ne veut pas accepter le changement de nom pour l’autre parent ?
– Le dossier à remplir nécessitera, sans doute, de nombreux certificats et des tonnes de papiers, ce qui devrait déplaire à la nouvelle religion (déforestation).
– Combien de temps durera la constitution du dossier si la personne est née au bout du monde ?
Et évidemment l’établissement du dossier reviendra aux collectivités ?  
Encore des charges supplémentaires pour les communes mais l’État, nous remerciera sans aucun doute,  en baissant encore les dotations qu’il nous verse.

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