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Violences urbaines

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La France fait face au soulèvement de la jeunesse issue des quartiers depuis le mardi 27 juin 2023. Une partie de cette jeunesse se sent incomprise : elle met le feu aux poubelles, pille les commerces et casse les bâtiments publics.

À l’origine de cette série de violences urbaines, la mort d’un jeune de 17 ans abattu par un policier lors d’un contrôle de police dans les Hauts-de-Seine (92). Le mineur avait déjà un casier judiciaire bien rempli quand le brigadier était lui décoré à de multiples reprises. La vidéo a été largement diffusée sur internet, appelant même une demande de censure de la part du gouvernement. À ce stade, l’opinion publique est divisée.
La justice a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de la mort de Nahel et le policier est actuellement écroué, en détention provisoire pour homicide volontaire. L’exécution du jeune de Nanterre ne devient plus qu’un prétexte pour les banlieues qui s’embrasent.
Ces émeutes sont pourtant sans précédent. Les réseaux sociaux favorisent la communication des émeutiers qui s’organisent à distance, rendant l’intervention des forces de l’ordre périlleuse face à des attaques multiples. Les assaillants s’en prennent directement aux symboles de l’État. À travers l’État, c’est la République Française et donc les Français qui sont visés.
Finalement, qu’est-ce qui pourra apaiser la situation entre deux mondes qui ne se comprennent plus ?
Alain Kelyor et son équipe municipale se sont rendus sur le terrain afin d’évaluer par eux-mêmes les dégâts et de prendre la mesure des attaques :

  • 29 juin : feux de poubelles, cambriolage du bureau de tabac, dégradations urbaines (estimation : 20 000€).
  • 30 juin : destruction du mobilier urbain, véhicules brûlés, 2 policiers blessés suite à l’attaque du poste de police aux tirs de mortier (réparation chiffrée à 50 000€).
  • 1er juillet : barricades en feu, tabac de la gare de Pontault pillé, attaque de la police municipale (coût estimé : 10 000€).

Nous déplorons qu’Émerainville ait eu à subir de telles violences urbaines.
Ces attaques et destructions sont intolérables. Le coût des réparations impactera directement le portefeuille de la commune et les projets émerainvillois. Pour faire face à ces dépenses imprévues au budget, ce sont des projets municipaux qui devront malheureusement être abandonnés faute de moyens financiers suffisants.
Comparée aux autres villes du secteur, notre commune a été relativement épargnée. Un tour dans les communes avoisinantes nous oblige à témoigner de toutes nos marques de soutien pour ces communes qui continuent à être prises d’assaut chaque jour par des jeunes déchaînés.
La mairie d’Émerainville tient à remercier les agents des services techniques municipaux qui ont œuvré à remettre en état les dégradations à toute heure du jour et de la nuit. Ils ont ainsi limité l’impact sur le quotidien des Émerainvillois et fourni un travail remarquable.
Merci également aux élus municipaux d’astreinte qui ont su réagir avec fermeté à une situation exceptionnelle d’urgence. 
Enfin, Monsieur le Maire et l’ensemble des services municipaux remercient les Émerainvillois pour les élans de solidarité dont ils font preuve, et notamment lors du rassemblement citoyen sur le parvis de l’hôtel de ville, le 3 juillet dernier.

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