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Après la bataille

Alain Kelyor

Après la bataille, il est toujours intéressant d’examiner les causes de la guerre et de les confronter aux réalités.
Si les « trahisons » de M. Bernard Le Meur et de Mme Martine Stocker ne sont toujours pas clairement motivées, la lettre adressée au maire  par M. Quinion explique que sa sortie du groupe majoritaire est due en grande partie au dossier France Pierre qui porte sur les constructions autour du château de Malnoue.
1 – Cette  lettre déposée en mairie le 4 septembre 2019, stipulait :
« Tu m’as enlevé le dossier France Pierre, en mai 2019, car certainement trop embarrassant. »
Réponse : Le dossier France Pierre n’a jamais été retiré à ce maire-adjoint chargé de l’Urbanisme et l’accusation à peine voilée (dossier trop embarrassant) annonce l’attitude du groupe  CAP’EM pendant toute la campagne électorale (accusations sans fondement, sous-entendus à l’emporte-pièce, recherche de fautes si petites soient-elles, dénonciations, systématiques à la police nationale, plainte pénale pour des détails).
2- L’élu poursuivait ensuite sa lettre et me demandait mon avis sur les points suivants :
-Création illégale du bassin de rétention pour lequel il aurait déposé une plainte sans en aviser le Conseil municipal en 2015.
La plainte n’a pas été déposée ou est demeurée sans suite.
Naturellement, il rendait responsable le maire de cette erreur ou de ce changement dans la construction du bassin et s’interrogeait sur le fait que 4 ans après sa plainte rien n’avait  été modifié. Il avait peur pour sa responsabilité sans doute par méconnaissance des textes.
-Fausse déclaration concernant la surface du bassin constaté par l’élu en 2019.
Naturellement, tous ces griefs ont plusieurs raisons :
a) Une haine inexplicable envers le constructeur dont il semble vouloir détruire le chantier, sans tenir compte aucunement de l’intérêt de la commune et /ou  un désir de puissance que son poste de maire-adjoint ne lui conférait  pas.
b) La préparation de sa sortie du groupe majoritaire.
Tous les reproches sont ensuite du même acabit :
-la mairie aurait dû interrompre les travaux, (ce qui fut fait, mais en son temps et dans des conditions permettant sans crise, de régulariser le dossier administratif dans son ensemble).
-La mairie aurait dû sanctionner les sous-traitants qui ne respectaient  pas la loi (enfouissement dans le sol des débris de construction)  ce qui fût fait également après constatation par  la police municipale et enlèvement des débris en présence de la même police municipale.
La mairie aurait dû exiger (plutôt les services de l’État)  un nouveau permis de construire pour  regrouper ceux tombés en désuétude. Ce qui fût également fait, mais sans hâte ni précipitation, sans menace et sans sanction.
Évidemment, les demandes ci-dessus sont également assorties de sous-entendus du style :
-y a-t-il des choses à ne pas savoir ?
-que se passe-t-il dans les réunions organisées entre France Pierre et la commune ? Réunions auxquelles M. Quinion n’était plus convié compte tenu de son animosité envers le constructeur.
À ces réunions, était présente la chef du service Urbanisme, qui faisait évidemment un rapport au maire-adjoint chargé de l’Urbanisme, qui sans  assister aux réunions, était donc informé.
À ce jour le dossier est parfaitement en règle, le nouveau permis de construire a été accordé, le bassin de rétention ne pose plus de problème et il semble que les nouveaux propriétaires, soient satisfaits de leur logement.
Dans le cas contraire la mairie ne peut pas être mise en cause et l’affaire devra  se régler entre le constructeur et l’acheteur.
M.  Quinion, au pouvoir, aurait sûrement traité le problème différemment et retardé de plusieurs années les constructions indispensables pourtant au Hameau de Malnoue.
A noter cependant, que dans la même lettre, il accuse le maire de s’entêter à vouloir une pharmacie sur le Hameau alors que le plan d’urbanisme, ne le prévoit pas et que l’agence régionale de santé, la refuse sans prendre en considération la spécificité de notre commune.
Cette attitude, destructrice de l’ex-adjoint à l’Urbanisme, c’est révélé également particulièrement contre-productif dans les négociations entre la ville d’Émerainville et l’Épamarne pour la rétrocession d’une partie de la base Garmatex et la création d’une ferme biologique sur la plaine nord.
En effet, devant l’enlisement de la situation, M. le Maire a décidé de ne plus envoyer l’adjoint chargé de l’Urbanisme dans les réunions avec Épamarne mais à faire représenter la commune par des administratifs (DGS, chef du service Urbanisme).  
Trois mois après cette décision,  et comme par miracle, le problème  était réglé, une partie de la base Garmatex était rétrocédé à la commune et les études pour l’installation de la ferme biologique financées.

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