Dans la nuit du 13 au 14 juillet à une heure du matin, 5 ou 6 jeunes, certainement pour s’amuser, ont attaqué le poste de police municipale, à coups de mortier. Ils ont tenté ensuite de mettre des poubelles à travers la rue et à y mettre le feu dedans.
L’intervention de notre police municipale les en a empêchés et devant le caillassage qu’elle subissait, à appeler la police nationale qui est venue après 4 ou 5 appels et a fait usage de gaz lacrymogènes.
Les jeunes, qui apparemment n’étaient pas du Clos, ont par la suite traversé le souterrain menant à Pontault-Combault pour retourner tranquillement chez eux.
Il n’y eut bien évidemment et comme d’habitude aucune arrestation. Du reste ceci ne sert à rien les délinquants étant renvoyés dans leur foyer après un rappel à la loi. Ils peuvent ainsi regagner leurs pénates avec leurs proches en s’esclaffant bruyamment.
Tout ceci, est évidemment inadmissible et insupportable et prouve encore une fois que la sécurité n’est plus assurée dans notre pays et que trois ou 4 crétins peuvent défier la société française dans son ensemble, l’État étant dépassé et inefficace dans le domaine de la petite délinquance.
Il y a, sans doute, dans ce domaine des mesures sérieuses et efficaces à prendre, en améliorant les textes, en dégageant la justice de tâches « subalternes » (comme la poursuite des petites infractions de la route) en confiant de nouveaux pouvoirs réels aux maires (dans la mesure de leurs responsabilités) et surtout en leur faisant confiance.
De plus, en dehors de la sécurité les municipalités, devraient se voir attribuer des pouvoirs réels plus importants notamment en matière de verbalisations.
En effet, une amende de 68 € pour ceux qui déposent sur nos trottoirs des vieux matelas et sur le bord de nos étangs les restes de leur repas, une amende de 135 € pour un 3,5 tonnes qui illégalement traverse la ville, ne sont pas dissuasives.
Il faut savoir ce que nous voulons.
Je rappelle que la sécurité est avant tout garante de nos libertés.
NB
Les petits délinquants qui voulaient aussi casser nos caméras, sont revenus dans la nuit du 14 au 15 juillet pour continuer leurs exploits.
Toujours pas d’arrestation.