Alain Kelyor
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Cogitons ensemble

Alain Kelyor

1- Les ventes à perte pour les produits de consommation sont interdites en France.
Les réductions de 70 % consenties actuellement ne peuvent donc être prises que sur la marge commerciale pratiquée par le vendeur en période ordinaire.
On peut se demander avec juste raison, comment ces entreprises peuvent être en difficultés financières  avec de pareilles marges bénéficiaires.
2- Qui peut expliquer aux médias radiophoniques que l’auditeur n’en peut plus d’entendre en permanence sur tous les poste, la même chanson sur la Covid-19 ?
Cela fait un an que cela dure, un an que tous nos hommes politiques et les grands mandarins des hôpitaux occupent les chaînes sur le même sujet.
Malheureusement, ils changent d’avis chaque semaine, voire chaque jour et ils vont donc pouvoir tenir encore un certain nombre d’années. 
Quant à la télé, rien de spécial pour les fêtes, nous retrouvons des émissions des années 60 voire bientôt 50, (Colombo, chapeau melon et bottes de cuir….), des films diffusés une bonne centaine de fois qui passent  le même jour et à la même heure sur plusieurs chaînes (pourquoi avoir des chaînes différentes  si elles nous proposent le même programme ?).
Nous attendons avec impatience, Rintintin,  Thierry la fronde, et surtout l’homme du Picardie.
Tout cela fait penser à une entreprise sans argent,  au bout du rouleau et prête à déposer le bilan.
3- Les travaux de la rue silencieuse s’effectuent normalement et cette opération sera bénéfique pour le quartier mais aussi pour les riverains.
Au coût théorique des travaux, il conviendra d’ajouter le prix de la voiture incendiée en représailles car ces travaux d’ouverture vont gêner le commerce de la drogue qui s’installait progressivement aux environs de  la rue.
L’ouverture du Clos se poursuit donc comme notre programme urbanisme le prévoyait.
Les problèmes d’éclairage du bois, (qui ressort de l’intercommunalité),  et du quartier, (qui ressort de la copropriété) devront être résolus le plus rapidement possible. L’intercommunalité ne veut plus payer (avec l’argent des contribuables) un éclairage qui est cassé dès son installation par les vendeurs de drogue ou par des crétins inoccupés. La commune n’étant pas propriétaire des rues du Clos  a, après avoir dépensé énormément, cessé pour les mêmes raisons. Chaque intervention coûte entre 6000  et 7000 € et actuellement la remise en l’état de la totalité du système d’éclairage a été évaluée à 60 000 €
Par contre l’installation de lampadaires « renforcés » qui coûtent une fortune chacun, semble pouvoir apporter un début de solution. Ces lampadaires ont naturellement été « attaqués » mais ont résisté et sont demeurés intacts et opérationnels.
4- Nous sommes paraît-il libres et égaux en droit. Cette affirmation est péremptoire mais dans la pratique, le citoyen baudet  est « moins égal » que le bandit, le délinquant de toutes sortes.
Ainsi à Emerainville un groupe de Roms (100 à 200 personnes) particulièrement bien organisé pour les squats en tous genres (ils ont tenté la même opération à Malnoue) occupe illégalement une entreprise qui va bien finir par déposer son bilan (30 salariés). En référé la justice a rendu un jugement d’expulsion, mais elle n’aura lieu que dans des mois et des mois.
Quid du jour de l’an. Vont-ils être contrôlés par la police nationale ? Portent-ils des masques ? Respectent-ils les règles sanitaires ?
Les guetteurs du Clos (dont la plupart viennent de villes voisines) jouent les douaniers  et se groupent sans tenir compte des règles sanitaires imposées (avec amende à l’appui) au reste de la population.
Notre haut, très haut, très, très haut conseil de la santé a, sans doute, décidé que la Covid-19 ne rentrait pas au Clos car il a été refoulé par les douaniers, à moins qu’il ne supporte pas  l’odeur de la drogue.
Le citoyen normal qui peut payer ses amendes se doit de respecter les lois et les règlements (même les plus stupides) sous peine de sanctions dont l’énumération serait beaucoup trop fastidieuse  alors qu’une petite frange de la population non solvable et nourrit par notre système d’assistance et donc nos impôts, fait ce qu’elle veut.
PASCAL écrivait :

« Vérité en deçà des Pyrénées erreur au-delà »
à Emerainville c’est :

« Absence de masque place de l’Europe : amende.   
Absence de masque au Clos : tu fais comme bon te semble
Vive l’égalité face à la loi. »

5- La municipalité a présenté ses souhaits de bonne et heureuse année à tous les Emerainvillois en déposant dans leur boîte aux lettres une carte de vœux.
Cette pratique date du XIXème siècle et relève des règles de bienséance et de la volonté du bien vivre ensemble. Elle prend la suite de la visite du nouvel an,  tradition ancestrale française qui « imposait » une visite dans les jours suivant le nouvel an à son entourage proche, famille et amis.
Aucune boîte à lettres n’a été oubliée et une dizaine de cartes  sur plus 3 000, nous ont été retournées avec des messages dont le plus correct a été : « sans façon merci ».
Bon, ils ne veulent pas de nos vœux, c’est impoli et totalement inutile mais nous souhaitons quand même à ces malheureux aigris,  une bonne année en espérant  qu’elle  leur fasse oublier la haine qui est en eux et qui sans doute doit leur rendre la vie très triste.

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