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Représailles

Alain Kelyor

Durant, les années qui ont suivi la constitution de la police municipale (dès notre arrivée en 1995) la délinquance a diminué considérablement pour ne plus pratiquement exister aujourd’hui dans notre ville, même si l’une de nos oppositions (la virulente) a tenté pendant les élections municipales de semer la zizanie en conseillant aux jeunes de ne pas respecter la loi concernant les réunions publiques.
Cette délinquance  a été malheureusement remplacée au Clos par la drogue. Les organisateurs de ce trafic  ont besoin de calme, de discrétion pour que les affaires tournent.
C’est ainsi que le bois de la gare dont l’entretien est du ressort de la communauté d’agglomération n’est plus éclairé depuis des mois, le système d’éclairage étant systématiquement détruit.
C’est la raison pour laquelle les rues du Clos restent dans le noir.
La municipalité qui n’a pas l’intention d’admettre tout ce « désordre républicain » a installé des lampadaires vendus comme indestructibles et qui semblent bien résister aux assauts déjà effectués pour les détruire.
Bien que n’étant pas de sa compétence la lutte contre la drogue l’intéresse car les habitants du Clos ont le droit de vivre en paix sans être obligés de montrer leurs papiers, en rentrant chez eux, à des gamins qui se prennent pour des caïds et qui jouent,  en groupe non masqué, les sentinelles.
La police nationale fait ce qu’elle peut avec des moyens en hommes et en matériels insuffisants et surtout avec des consignes d’extrême modération de ses supérieurs.
La Police Municipale n’a pas vocation à s’occuper des affaires de drogue et dans ce domaine tout ou presque lui est interdit.
Naturellement ces délinquants non habitués à être dérangés, pratiquent la politique du talion, et se permettent des représailles.
La police les ayant particulièrement dérangés, ces derniers temps, le cocktail Molotov qui a brûlé une voiture de la PM (coût pour la commune : 20 000 €) fait partie de ces représailles.
Les pompiers, les policiers sont venus en nombre, la voiture ayant son  réservoir d’essence plein, le danger était évident et ces abrutis ont failli causer des accidents mortels.
Les caméras ont filmé la scène, les coupables seront sans doute retrouvés et condamnés à une amende qu’ils ne paieront jamais, ou pire à un rappel à la loi, ce qui leur fait l’effet que produit un pansement sur une jambe de bois.
La cinquième puissance mondiale est incapable de rétablir l’ordre chez elle et de ramener manu militari à la raison, une bande de petits délinquants qui deviendront, sans doute, des grands délinquants dans un futur proche.
Comment peut-on se présenter à la face du monde comme le pays de la liberté ? Comment peut-on aller dans des pays  rétablir l’ordre alors que nous sommes incapables de le faire chez nous ?
Nos troupes au Mali, (qui par ailleurs sont cordialement détestées par les maliens eux-mêmes) seraient mieux employées en France dans nos quartiers « difficiles ».
Quand les services de police assureront-ils  vraiment notre sécurité ? Qui leur donnera ces consignes ?
 Il y a des jours ou la lassitude vous prend !

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