La preuve
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Conseil municipal du 13 février

Le conseil municipal avait pour ordre du jour principal le ROB (Rapport d’Orientations Budgétaires) qui doit être suivi par un Débat d’Orientations Budgétaires.
Après avoir fait l’appel et constaté que le quorum pour délibérer était largement atteint, monsieur le Maire suspendit la séance pour, donner la parole au chef de service qui le désire et qui a été mis en cause lors du dernier conseil municipal
Cette nouvelle organisation permettra peut-être aux membres de l’opposition de modérer leurs critiques et de vérifier par eux-mêmes leurs affirmations avant de les jeter en pâture au public.
Le directeur du service culturel fit le point sur l’ancienne association du potager et M. le Maire précisa que tous les emplacements étaient loués chaque année, que la commune s’occupait des cabanons, que l’électricité existait et que l’eau ne manquait pas. M. Robinet avait dit exactement le contraire au précédent conseil. Cet élu ne s’excusa même pas des fausses informations qu’il avait diffusées sans doute par méconnaissance.
Le Maire ouvrit de nouveau le conseil et précisa immédiatement qu’il ne voulait pas que cette instance  ressemble à l’Assemblée Nationale française actuelle. Il relut l’article 13 du règlement intérieur et décerna un blâme à Mme Martine Stocker qui lors d’un conseil précédent avait demandé à une élue majoritaire de « fermer sa gueule ».
Cap’em détruit et change ses élus car lorsqu’elle faisait partie de notre équipe Mme Stocker était très bien élevée mais voilà ce qu’il arrive avec de mauvaises fréquentations.
Après ces diverses mises au point, l’ordre du jour fut enfin abordé.
Cap’em vota contre le P.R.I.F. (Périmètre Régional d’Intervention Foncière du Val Maubuée) au motif que la commune n’aurait plus la maîtrise des bois si elle les vendait à l’Agence Nationale des Espaces Verts. Monsieur le Maire répondit que cette cession permettra la constitution de la fameuse coulée verte, qu’il ne pouvait pas concevoir que l’Agence des Espaces Verts détruise le bois pour y construire des usines et habitations et que l’Agence a déjà acheté le bois  Saint Martin  pour réaliser avec la commune,  cette fameuse coulée verte inscrite notamment dans notre agenda 21 dans la fin des années 1990.
Certes, Cap’em se doit de s’opposer ne serait-ce que pour avoir le sentiment d’exister, mais son  vote frise le ridicule, sauf si ce groupe n’a pas compris la délibération, mais nous y reviendrons.
M. Parizia, par la suite, lut le Rapport d’Orientations Budgétaires, rapport qui précède l’établissement du budget.  Lecture terminée, le Débat d’Orientations Budgétaires pouvait commencer. Et, comme chaque année, il n’eut pas lieu sérieusement car pour débattre :

  • Il faut être au moins deux,
  • Les deux débatteurs doivent connaître le sujet.

Ce qui évidemment n’était ni le cas de Cap’em ni de l’unique élu Nupes présent.
Nos oppositions n’ont aucun goût pour la finance, ni aucune compétence en la matière.
À chaque commission municipale, qui préparait le DOB et le budget, le Maire a réclamé des propositions alternatives sans jamais rien obtenir en réponse. D’ailleurs pas fiers de leur prestation, les élus Cap’em ont refusé de filmer les commissions et de diffuser le résultat. C’est beau la démocratie à la Cap’em.
Aucune question intéressante, aucune proposition, confusion totale entre investissement et fonctionnement. L’expert-comptable du groupe Mme Touchard est demeurée muette et seule Mme Favory a posé une question qui avait du sens : « avant de parler des recettes, examinons les dépenses » a-t-elle déclaré.
La question est bonne mais nous attendions la suite et les économies de fonctionnement que Mme Favory allait préconiser.
C’est, sans doute, trop demander à une capémiste : on attend toujours.
M. le maire déclara alors :  
Que peut-on désormais diminuer alors que tous les frais depuis des années sont réduits à leur montant minimum ?
Il ne reste que l’abandon ou la réduction  des  services à la population, (ce que font déjà de nombreuses mairies) :
– les frais des services non obligatoires, (crèches (1 267 000 €), cantines (1 246 000 €), centres de loisirs (868 000 €), jeunesse, police municipale) ?  Mais alors que diront les Émerainvillois ?
– Les frais de structure ? Ils sont incompressibles.
– Les frais de personnel (6 900 000€) alors que dans certains services nous ne trouvons pas le personnel nécessaire et que les salaires sont fixés par l’État ?
Aucun commentaire de l’élue capémiste.
M. Courtois, qui de son côté ne manque pas d’humour, a déclaré pour la énième fois que nous copions le programme de Cap’em et M. le Maire lui a demandé alors pourquoi il ne votait pas tout ce que les majoritaires  proposaient.
On baigne dans la contradiction mais comme cet élu est  capémiste on attend la réponse.
La mairie a proposé une délibération présentée sur table pour le rachat de la licence du café de la mairie. Cette délibération autorisait le maire à participer aux enchères et Cap’em a proposé avec juste raison de limiter le montant de l’achat.  L’unanimité a accepté le montant maximum de 6000 €. La vente a été de 7 000 € mais les enchères seraient montées certainement à beaucoup plus  si nous avions surenchéri.
Les jérémiades de Cap’em, qui ne manqueront pas d’apparaître prouvent encore une fois la méconnaissance juridique de ce groupe qui ne doit pas savoir par exemple que les licences 3 sont accordées par les mairies et que la plupart des restaurants la détiennent et s’en  contentent.
Cap’em par pitié connaissez vos dossiers.

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