Les verts d’Emerainville et les LR, veulent tous des véhicules électriques, les premiers par doctrine, les seconds pour nous contrer sur tout ce que nous faisons depuis leur départ.
C’est lassant du reste.
La commune a acheté quatre voitures électriques pour les services techniques afin de faire un essai.
Ce dernier n’a pas été concluant (peu d’autonomie, coût à l’achat trop important) et trois d’entre elles ont été remplacées par des voitures à essence (coût d’achat 7 000 € contre 22 000 € pour un modèle électrique comparable).
Evidemment cet échange, campagne oblige, a été accueilli par nos opposants avec des cris d’orfraies. Mais connaissent-ils au moins le sujet ?
La voiture électrique est loin d’être écologique. Elle ne produit pas de gaz à effet de serre, ni de polluant mais chaque kWh d’électricité produit environ 61 g de CO2 (plus 30 % pour la charge et recharge des batteries).
Et que dire de sa fabrication ?
La lourde batterie nécessaire au véhicule, contient du lithium, du cobalt et/ou du manganèse.
Le lithium pollue les sols et assèche les rivières, il accroît les intoxications et les maladies graves pour les populations locales
Le cobalt est retiré des mines Congolaises qui exploitent pour ce faire des enfants.
L’ADEME a tiré les conséquences suivantes de tous ces éléments :
La voiture électrique n’est pas propre. Elle nécessite beaucoup de matières premières et d’énergie pour sa fabrication et son fonctionnement et l’avenir est sans doute dans le moteur à hydrogène
-Pour le CO2 par exemple, un véhicule électrique fabriqué en France (avec de l’électricité nucléaire) doit, pour compenser le surcroît de ce gaz émis lors de sa fabrication, parcourir au moins 40 000 kms (mais 160 000 kms, s’il est fabriqué en Allemagne qui ne possède que des centrales à charbon).
Pour les particules fines, le niveau d’émission est équivalent à celui d’une voiture ordinaire.
Enfin pour l’oxyde d’azote, elle se retrouve dans les centrales à charbon qui produisent l’électricité destinée à l’alimentation des voitures électriques.
Rien n’est simple en écologie, rien n’est définitif et les tracts stupides en période d’élections ne sont pas de mise, si du moins on respecte l’électeur, ce qui ne semble pas être le cas pour nos deux listes rivales qui ignorent l’essentiel des dossiers qu’elles traitent.