Je ne réponds pas aux lettres anonymes

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Je ne réponds pas aux lettres anonymes

Alain Kelyor

Je ne réponds pas aux lettres anonymes, qui sont souvent bourrées de fautes d’orthographe, de fautes de français et d’injures.
Ces missives sont souvent écrites par des lâches qui déversent leur mal vivre, leurs complexes, et qui n’entreprendront jamais une seule action pour la commune.  Nous retrouvons les mêmes personnages,  qui sur Facebook insultent tous les élus mais ne s’engagent à rien. Ainsi le directeur de « est ce que tu sais que tu viens d’emerainville » doit toujours venir me voir pour me faire part de ses idées lumineuses et sans doute géniales sur le terrain de foot en synthétique.
Après plusieurs semaines de retard, j’attends toujours sa visite, comme j’attends le passage en mairie de Mme RONCIN de Cap’em qui écrit que je suis seulement une journée par semaine dans la commune.
Par contre j’ai reçu récemment le  11 février 2021 une lettre signée d’une certaine A.P. qui ne communique pas son adresse, mais qui demande de ne plus lui déposer les tracts de la mairie, qu’elle met sur le même plan que la pub de Carrefour, Lidl etc…
Dont acte mais encore faut-il qu’elle nous indique ou elle habite  afin de la contenter.
Pour ma part, je lui conseille une solution simple : ne pas lire nos tracts et les mettre à la poubelle. L’effort physique n’est pas considérable nos parutions ne pesant pas trop lourd.
Lorsqu’un programme de télé ne me plait pas je n’écris pas au directeur de la chaîne mais je change de canal.
La lettre est bien écrite, et son  auteur regrette l’indigence du débat démocratique dans notre ville.
Nous lui demandons donc de se joindre à nous pour nous aider à redresser le niveau des débats.
Par la suite sa lettre est une défense des Roms qui squattent un local sur Émerainville et dont je voudrais la mort en utilisant une sémantique pétainiste qui pousseraient les citoyens de notre ville à organiser une nouvelle Saint  Barthélemy des étrangers (je relève une certaine exagération dans ces affirmations pour le moins péremptoires).
Je précise donc  ma pensée, qui est en accord avec celle de la grande majorité des Français.
Mme P…  dans sa lettre,  ne prend en compte  qu’une partie du problème, l’aspect humain, aspect le plus important certes mais pas le seul et pas d’un seul côté. L’envahi est autant dans le désarroi que l’envahisseur.
L’accueil :

Je suis d’accord avec elle,( mais sans trémolos dans la voix, sans accusation rapide et simpliste, sans comparaison historique abusive), pour que les étrangers que nous accueillons sur notre territoire soient reçus correctement et aient les moyens de se loger et de se nourrir.
Notre État protecteur peut le faire, avec  notre argent,  mais pas un maire d’une commune de moins de 8000 habitants.
L’entrée de notre pays est  totalement libre et totalement désorganisée. Nous accueillons  toutes les populations, sans nous  préoccuper de leur moyen d’existence en France. Les personnes les plus pauvres  sont obligées de vivre d’expédients, de larcins, voire d’actes encore plus graves.
Le problème principal est donc du ressort de l’État
La justice n’a rien à se reprocher, elle juge selon les textes dont elle dispose et qui sont votés par les deux assemblées (Sénat et Parlement).
Je conseille à Mme P. de demander asile au QUÉBEC par exemple pour voir ce qu’est une vraie législation sur l’émigration.
Les textes sont clairs et nets : Si vous n’avez pas les moyens d’assurer votre subsistance, si vous n’avez pas de travail sur place, si vous n’avez pas de lieu d’habitation si vous n’êtes pas en bonne santé : restez chez vous.
Pourtant les Québécois, comme les Canadiens vivent en démocratie et ne peuvent pas être taxés de pétainiste, ni d’extrême-droite, pas même de droite extrême.
En réalité, là comme ailleurs, il faut trouver un équilibre entre la  nécessaire charité élémentaire destinée à sauver toute personne humaine en difficulté et l’indispensable respect de la loi qui préserve l’unité de la nation et contraint à renoncer à accueillir toute la misère du monde.
Les habitants
l’État doit mettre les moyens financiers pour que les décisions de nos tribunaux soient appliquées dans les plus brefs délais.
Les Français ne peuvent plus accepter cette inégalité devant la loi et sans doute les évènements à venir nécessiteront un  changement de politique sécuritaire. Espérons qu’il ne sera pas  trop tard.
Les Émerainvillois ont le droit à une vie calme, à la protection efficace de la justice et à une égalité de traitement vis-à-vis de la loi.
La commune
Le rôle d’un maire est de défendre sa population et non pas de philosopher. Je revendique pour ma commune une égalité juridique  totale entre ses habitants. Il m’est impossible d’accepter que des personnes puissent occuper d’une manière illégale des locaux ne leur appartenant pas, qu’ils puissent les détruire, qu’ils puissent ne pas respecter les règles élémentaires d’hygiène alors que les autochtones  seraient pour des délits  semblables immédiatement verbalisés et embastillés.
Le droit de propriété est reconnu dans l’article deux  des droits de l’homme de 1789 et je considère que l’État, responsable de sa carence  devrait  rembourser les victimes de squats, (malheureusement  avec notre argent) pour les nombreuses dépenses nécessaires  afin de  remettre leur locaux  en état.

Je résume donc :

– accueil digne des étrangers venant dans notre pays mais après avoir examiné la situation de chacun d’eux, ce qui nous évitera de pleurer par la suite sur leur malheur et de diminuer sans doute la délinquance.
– se débarrasser définitivement de cette doctrine néfaste  « tiers mondiste » à qui nous devons nos cités, le communautarisme, l’application de nos lois selon les individus. Elle  pollue les débats depuis des années et conduit à la division de notre pays.
Madame P. est une adepte de ce comportement irresponsable. Sa doctrine « soixante huitarde »  lui permet d’insulter les personnes qui osent ne pas penser comme elle et qui recherchent des solutions aux problèmes soulevés par les hors la loi qu’elle défend.
Je souhaite à cette dame de ne pas avoir un jour sa résidence occupée illégalement et d’être obligée d’aller coucher sous les ponts pendant que l’État met en œuvre la décision d’expulsion ordonnée par le tribunal. Elle devra s’équiper chaudement car plusieurs mois vont s’écouler entre la décision judiciaire et l’expulsion.
Enfin, je lui saurais gré de bien vouloir m’indiquer ce que je dois répondre au chef d’entreprise concerné par l’occupation de ses locaux ? Il règle actuellement un loyer à Champigny pour continuer l’activité qu’il voulait transférer à Émerainville, il règle le crédit qu’il a pris pour l’achat de son immeuble dans notre ville. Il ne pourra pas continuer à assumer ses charges et sera dans l’obligation de licencier une partie de son personnel, qui s’inscrira au chômage lequel sera réglé par nos cotisations.
Merci de votre réponse comportant votre nom et votre adresse, afin de pouvoir entamer avec vous un dialogue constructif et ne pas rester uniquement dans les bons sentiments.

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