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Je veux mais je ne veux pas

Je veux du bio, mais du pas cher.
Je veux des augmentations de salaires, mais je ne veux pas que les produits fabriqués coûtent plus chers.
Je veux la sécurité, mais au nom de la liberté je veux que les gendarmes soient très gentils avec les crétins qui veulent les tuer.
Je veux lutter contre la drogue, mais je ne veux pas que les charmants guetteurs soient contrôlés par la police.
Je veux une ville propre et agréable, mais je jette mes papiers n’ importe où et mon chien doit avoir le droit de se soulager sur la place publique.
Je veux des cantines gratuites, des crèches ouvertes 24 h sur 24,  mais je ne veux pas que mes impôts locaux augmentent.
Je veux le plein emploi, mais je ne veux pas de groupes internationaux en France, je ne veux pas d’entreprises bénéficiaires. Toutes les entreprises françaises doivent être déficitaires  à l’image de la SNCF, RATP, EDF, toutes entres les mains de l’État.
Je ne veux pas de milliardaires dans mon pays sauf mes idoles sportives ou artistiques (qui très vite se domicilie à l’étranger).  
Je veux tout pour moi et je me fous de la collectivité.
Cette doctrine de gauche me permet de rêver, car tous les matins en me rasant, je vois un MÉLENCHON président de la république et un QUINION, maire d’Émerainville.
Ces deux personnages ne sont pas évidemment du même niveau intellectuel, appartiennent chacun a un parti politique différent et opposé, mais le LR d’Émerainville conduirait notre commune à la ruine, et l’insoumis ruinerait en quelques mois notre pays qui rejoindrait non plus les pays en voie de développement mais les pays sous-développés.
PS : j’entends depuis des années et des années, parler  des pays en voie de développement. Quand passent-ils dans la catégorie des pays développés ?   

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