Il est évident que certains candidats prennent les électeurs pour des « jambons ».
Dans ce chaos et en l’absence de programme global, les candidats notamment de gauche, confondent, élection et foire agricole.
Afin de grignoter quelques points dans les sondages, ils émettent des propositions qui ressemblent à des spots publicitaires.
Ils se passent toujours quelque chose non plus aux galeries Lafayette, mais dans la campagne présidentielle et comme dans la publicité de LIDL « on est mal ».
Les électeurs que nous sommes doivent écouter des propositions délirantes et impossibles à réaliser, qui prouvent le degré de bêtise dans lequel nous tiennent les candidats.
J’attends une proposition sur l’assurance d’une vie éternelle.
– La bobo maire de Paris, promet le doublement du salaire des enseignants (qui paient) et veut désormais favoriser la voiture individuelle en diminuant les taxes sur le carburant (l’inverse de ce qu’elle fait à Paris).
– D’autres proposent le repas de cantine à 1 euro sans dire naturellement qui finance la différence entre le prix de revient du repas et le prix facturé. Ce sera, sans doute et comme d’habitude, les communes mais qui finance les communes sinon le contribuable local ?
– Les verts ne vont pas tarder à nous proposer des sites pour construire des petites centrales nucléaires. Ils s’aperçoivent que sans vent les éoliennes ne tournent pas, que sans soleil, le chauffage solaire ne fonctionne pas. Toutes ces énergies renouvelables ont coûté et coûtent encore des sommes énormes à notre pays, (sommes payées par le contribuable naturellement).
Dans cette période bénie des Dieux, les doctrines font eau de partout. Il faut dire n’importe quoi pour attirer le chaland. Il est préférable de consulter le catalogue de Darty ou de La Redoute, les articles proposés sont à la vente et ne correspondent pas à des promesses stupides et impossibles à tenir.
Je ne veux plus que nos candidats nous fassent rêver. Je ne suis plus un enfant qui croit au Père Noël.
Je veux un programme clair, finançable et réalisable. Dans le cas contraire j’irais à la pêche les 2 jours de l’élection.