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La crise

Crise démocratique, crise sociale, crise… crise….

Crise démocratique :

Nous sommes dans un pays démocratique et nous avons élu librement des candidats qui  nous ont présenté leur programme.
Comme, nous sommes dans une démocratie représentative, nos députés se doivent de le réaliser.
Ce qui ne serait pas démocratique, ce serait de changer d’avis et de trahir ses électeurs comme le fit du reste une partie des élus LR, mais depuis au moins 2020 c’est une habitude chez eux.
Pour la procédure, le projet de loi a été débattu à l’Assemblée nationale et  au Sénat. IL  a été voté et approuvé par le Sénat et l’article 49-3, a été utilisé à la chambre des députés. 
Tout cela respecte notre constitution, l’article 49-3 étant  comme le droit de grève parfaitement légal. Il semble que la gauche française qui l’a utilisé quand elle était au pouvoir perd la mémoire.
La loi est désormais examinée par le conseil constitutionnel toujours dans le même esprit démocratique.
J’avoue ne pas voir où se trouve la crise démocratique.

Crise sociale :

Il est certain que vouloir faire travailler les citoyens, 3 ou 4 ans de plus ne peut que produire du mécontentement et créer un mouvement de révolte notamment des plus favorisés, mouvements de révolte du reste moins important que ceux qui ont eu lieu à chaque modification du régime des retraites (modification par ailleurs jamais annulées par les gouvernements suivants de gauche comme de droite).
La crise sociale ressemble donc plus à un leurre qu’à autre chose.
Il serait intéressant de connaître la composition des « révoltés » majoritairement adhérents des grandes centrales syndicales. Le secteur privé ne semble pas très représenté, mais il est vrai qu’il n’a pas le temps et doit travailler pour régler les dégâts des grévistes.
Les troubles sont mis naturellement à la charge du gouvernement mais pas des manifestants ni des syndicats organisateurs, et les violences à la charge des policiers mais pas des extrêmes essentiellement de gauche,  qui infiltrent les cortèges pour semer la terreur.
Les syndicats demandent des négociations, encore des négociations, toujours des négociations sur un  point qui n’est pas négociable et qui justifie le projet : l’âge de départ.
Ils ne réclament pas une négociation mais une reddition.
On perd son temps.
Ces mêmes syndicats se plaignent  que leurs manifestations augmentent l’attrait des électeurs pour le rassemblement national. Responsables de rien ils en  rendent le gouvernement responsable.
La Nupes ne profiterait donc pas de ce bazar organisé ?  
Ce raisonnement est du niveau de Cap’em qui avec la Nupes pourrait très bien gérer demain, la France.
D’ailleurs, considérer le rassemblement comme un parti anormal est aujourd’hui un non-sens. 48 % des électeurs voire aujourd’hui 51 % seraient considérés comme anormaux par les communistes, socialistes, verts, insoumis, qui représentent à peine à eux seuls une poignée d’électeurs ?
On se moque de qui ?
La gauche se divise, Mélenchon est vu désormais comme un petit Chavez et la gauche fort dépourvue devant la légalité des textes met en avant,  non plus la loi, mais l’esprit de la loi.
Elle a lu Montesquieu.
Les médias en font des tonnes sur les manifestants blessés, mais oublient les policiers. Ils ne savent pas  que la sureté est assurée par la police et qu’une grève illimitée de ces fonctionnaires montrerait qu’ils sont indispensables.

Une crise sociétale

Dans la recherche d’une  crise, la crise sociétale me semble réelle. Les Français sont aux prises avec des problèmes immédiats qui ne sont toujours pas résolus. La sécurité, l’immigration, la politique d’assistanat, le pouvoir d’achat, l’état des hôpitaux et la politique de santé, l’enseignement qui n’enseigne plus, l’augmentation du coût de la vie…
Plutôt que de soutenir  les vandales dans les rues, nos élus pourraient chercher à  régler ces problèmes qui pour la plupart nécessite de l’argent encore de l’argent (n’en déplaise aux rêveurs et à M.  Huleux) . Cet argent ne se trouve pas par miracle, mais provient du travail qui fait la force des  économies.
La France se paupérise, par rapport aux autres pays développés. Avec l’admirateur de Chavez à la tête du pays nous rejoindrions bientôt les pays sous-développés (ou comme il faut dire depuis 40 ans, en voie de développement).

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