L’homme s’est souvent adapté aux changements du climat et les scientifiques pensent même que c’est à l’occasion de ces changements que certains chimpanzés sont devenus des australopithèques après un éclaircissement du paysage. Après un assèchement  apparaît homo habilis, remplacé par homo erectus lors d’un refroidissement du climat.
Comme la préhistoire nous le confirme le réchauffement de  notre planète ne présente pas que des inconvénients.
Sur le plan pratique, se baigner en plein mois d’octobre sur des plages normandes ne devrait pas déplaire aux vacanciers, aux hôtels, aux restaurants.
Ne pas être obligé de pousser le chauffage devrait satisfaire le budget des utilisateurs et l’État, qui nous réclame des économies en préconisant des mesures un peu bébêtes,  de bon sens pour certaines et infantilisantes pour d’autres.
Pour plaisanter nous avions dans un de nos programmes municipaux successifs et afin d’imiter les promesses électorales de la gauche, affirmé que nous allions amener la montagne au Hameau et la mer au Bourg.
Pour la montagne, un projet de l’EPA pourrait nous donner raison dans les années à venir.
Pour la mer, il convient d’attendre encore un peu, mais nous avançons car Émerainville bénéficiera, dans peu de temps,  du même climat que Cannes ou Tunis. 
IL y a deux façons de voir les choses et celle pratiquée par la nouvelle religion ne me semble pas la meilleure.
– Il est inutile  de pleurer, de se lamenter.
– Il est utile de prendre des mesures à l’échelon de la planète mais pas seulement à l’échelon de la France ou même de l’EUROPE.
Tous les accords internationaux ne servent à rien si des pays comme la Chine, l’Inde, les USA, les pays du tiers monde, n’en  sont pas signataires. D’ailleurs nous en voyons les résultats.
Deux choses sont à vérifier et éventuellement à combattre :
– la responsabilité totale de l’homme dans le changement de climat ;
– le fait de penser que la France est le centre du monde et qu’elle peut résoudre à elle seule le problème des gaz à effet de serres.
Nous pénalisons notre économie, en nous imposant des normes et encore des normes toutes plus coûteuses les unes que les autres alors que d’autres pays n’en respectent aucune et vendent sur notre marché leurs productions à des prix beaucoup moins élevés.
Quant au bio, j’aimerais connaître les éléments qui permettent de classer les produits. Le bio espagnol, le bio roumain, est-il produit dans les mêmes conditions que le bio français ?