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Nos amis les Verts

Alain Kelyor

Autrefois étaient considérés comme gentilshommes, des hommes qui se piquaient de tout mais ne se spécialisaient en rien.
La gestion d’un État moderne nécessite, du moins je le pense, un président gentilhomme entouré d’une bande d’experts dans tous les domaines pour le conseiller.
Les experts, qui savent de plus en plus de choses sur un sujet de moins en moins grand, ne doivent pas avoir un pouvoir de décision, ils doivent simplement donner leur avis motivé.
Je ne peux pas m’imaginer un président Vert méconnaissant totalement des domaines aussi importants que l’économie, la finance, la politique étrangère…
Notre pays ne peut pas se permettre d’installer à sa tête un stagiaire qu’il conviendra de former pendant six ans.
De plus, en cas d’élection d’un président Vert, je ne distingue pas bien parmi les adhérents, les personnalités ministrables. Macron a récupéré une partie des grosses têtes de LR mais je crains que l’alliance Droite/Vert soit totalement impossible.
Enfin, la doctrine même de l’écologie basée sur le réchauffement climatique et la lutte contre le CO2 commence à être contestée sérieusement sur au moins deux plans :

  • D’après les recherches  récentes, le réchauffement climatique semble précéder l’augmentation de CO2 alors que nos écolos pensaient exactement le contraire.
  • Le climat est fonction de nombreux paramètres qui n’ont rien à voir avec l’action de l’homme.

Quant aux énergies nouvelles, elles sont de plus en plus contestées, nos écolos venant de s’apercevoir que les éoliennes sont tributaires du vent et qu’elles sont  responsables d’un certain nombre de maladies sur le bétail et même sur les populations.
D’un autre côté, les Verts allemands (toujours en avance d’une bonne dizaine d’années sur les Verts français) s’aperçoivent que les centrales à charbon qui ont remplacé dans leur pays les centrales nucléaires, ont fait de l’Allemagne le pays le plus polluant d’Europe.
En un mot et après des milliards d’euros dépensés, nous sommes de retour à la case départ.
 Pour finir, que dire de certains Verts qui imposent dans leur ville des mesures d’un ridicule total. L’un d’eux ne veut plus de sapin, qui représente l’arbre de mort, l’autre limite la vitesse dans sa ville à 30 km, permettant ainsi aux coureurs à pieds de se faire verbaliser, un dernier interdit aux enfants de rêver à l’aviation !

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