Alain Kelyor
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Alain Kelyor
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Nous avons deux problèmes !

Alain Kelyor

Notre commune est confrontée actuellement à deux problèmes principaux, d’importance inégale d’ailleurs, qui sont :
A – L’établissement du budget et les choix des investissements qui va avec, ainsi que les moyens de les financer.
Doit-on construire un terrain de foot pour 180 joueurs, comme semble le vouloir notre opposition, ou garder la somme (800 000 €) pour les toitures, la climatisation, l’isolation de nos écoles ou l’entretien des voiries ?
Doit-on réaliser les deux opérations en s’endettant comme semble le souhaiter l’opposition (qui dans sa situation raconte ce qu’elle veut étant certaine qu’elle ne pourra rien faire de ce qu’elle préconise) ?
C’est une situation enviable d’être dans l’irresponsabilité totale mais ce n’est pas excuse.
Nous attendions des réponses à ces questions lors du débat d’orientations budgétaires mais Cap’em avait une extinction de voix le soir du conseil municipal. Ses membres  écrivent beaucoup, photographient énormément, dénoncent souvent  mais parlent peu quand il le faudrait pour le bien de notre ville.
Que veulent-ils ? A part le pouvoir pour le pouvoir et pour l’égo de certains, condamnés depuis des lustres, à des rôles subalternes ?
Une opposition digne du nom aurait sans doute proposé une autre politique financière mais Cap’em n’a d’opposition que le nom.

B – La pandémie, la mairie se doit de protéger la population de sa ville et ses fonctionnaires. Les règlements sanitaires, mêmes les plus loufoques,  sont respectés à la lettre et  nous sommes, selon le médecin de l’ARS, une des communes les moins touchées par le virus. Nous attendons comme notre gouvernement l’arrivée des vacances de février et surtout leur retour.
Le travail, pour respecter dans le cadre scolaire les différentes consignes  sanitaires qui changent d’un jour sur l’autre, est considérable, les relations avec l’Agence Régionale de Santé, nombreuses, les remplacements des animateurs malades ou en observation posent un énorme problème de personnel qui a pu être résolu jusqu’à présent par l’embauche de personnel supplémentaire.
Une opposition digne du nom aurait cherché la collaboration avec l’équipe majoritaire afin de diminuer les conséquences de cette pandémie et serait en un mot venue « donner un coup de main ».
Mais Cap’em n’est pas une opposition, ses membres se sont cachés pendant la première vague (aucune visite en mairie, aucune aide, mais des critiques, des médisances, des bravos aux balcons) et ces personnalités continuent,  non seulement à ne rien faire mais dénigrent les élus majoritaires avec une certaine prédilection pour le maire et son adjoint en charge de l’activité économique.
Personnellement je me demande comment les 5 ou 6 premiers de liste peuvent sans rougir, voire sans  honte, écrire les énormes mensonges qu’ils ont le courage de publier sur leur site, lequel n’est lu que par eux-mêmes désormais.
Nous ne savons pas ce que nous avons fait ou pas fait pour mériter la haine viscérale de ces perdants.
J’ai toujours pensé que la campagne municipale était l’occasion d’un débat d’idées entre des adversaires qui se respectent, qui ne se considèrent pas comme ennemis, et qui après le jugement des urnes se doivent de collaborer dans l’intérêt de leurs électeurs réciproques.
Nous avons réussi à mettre en place une collaboration avec notre seconde opposition (les verts) sur des points importants pour  notre ville comme la qualité de l’air, le bruit, le réchauffement climatique, sans pour autant que nos programmes aient fusionné et que les désaccords disparaissent.
Les membres de Cap’em n’ont pas bien évidemment cette hauteur d’esprit et se bornent à des attaques personnelles inlassablement répétées. Ils accusent mais ne prouvent rien et  perdent toujours  en final.
De plus manquant de matière les reproches sont toujours identiques.
1- Je ne suis jamais dans la commune (c’est Mme Roncin qui le dit,  elle qui ne se rappelle, sans doute pas, le chemin de la mairie).
 2- Je suis un dictateur (celui qui arrive au pouvoir et s’y maintient  par la force) alors que j’ai été élu démocratiquement pour la 5ème fois.
3- Je suis trop vieux (mais les électeurs pensent le contraire et Cap’em devrait plutôt s’en prendre à eux car je dois tous mes mandats successifs  aux emerainvillois qui ont voté librement et légalement pour ma liste).
4- J’écris de trop et M. Mercier, ancien socialiste repenti, se demande comment je fais pour travailler en plus pour la commune. Mon activité littéraire me prend peu de temps (ce qui se conçoit bien s’énoncent clairement et les mots pour le dire arrivent aisément) mais M. Mercier est, sans doute, plus lent pour écrire ou pour compter sur ses doigts.

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