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Peu de critiques

Je m’attendais à davantage de critiques sur mon discours du 8 mai 1945.
Les anciens combattants, lors du banquet qui a suivi la commémoration, avaient tous compris le sens du message.
Chez CAP’EM, seule Mme TOUCHARD a fait connaître sa désapprobation dans des termes très modérés (étonnant du reste).
Les cérémonies du 11 novembre 1918 et du 8 mai 1945 furent de véritables fêtes populaires autrefois mais le temps passant les combattants de 1914 sont tous décédés et ceux de 1940 sont de moins en moins nombreux.
Les programmes scolaires d’histoire ne sont pas particulièrement dithyrambiques sur ces deux journées  de remerciements à nos morts.
Elles  font chacune  l’objet d’un discours du ministre des anciens combattants puis d’un discours du maire.
J’ai pensé cette année faire un parallèle historique entre la situation de LA France  dans la fin des années 30 et la situation de l’Europe aujourd’hui. Dans ma comparaison il convient évidemment de redistribuer les rôles en  remplaçant la France par l’Europe et l’Allemagne par la Russie.
La France de 1939 comme l’Europe d’aujourd’hui n’était  pas préparée à la guerre alors qu’en face un dictateur recherchait  à imposer sa loi.
Il est bon d’aborder dans la glorification de notre passé, le devenir de notre nation pour laquelle les hommes d’autrefois ont donné leur vie. Il est nécessaire me semble-t-il de connaître d’où l’on vient mais aussi de profiter de l’expérience du passé pour savoir où l’on va.
J’ai tenté ce 8 mai de lier le passé avec le futur mais cela ne peut pas être compris par tout le monde et notamment par les élus de notre opposition.
Notre victoire de 1918 date de 104 ans, notre victoire de 1945 date de 77 ans. Il serait temps me semble-t-il de revoir l’organisation de toutes ces commémorations.
Il faut que notre jeunesse participe à la cérémonie, il faut la participation de tous les établissements scolaires (ce qui est fait à Émerainville depuis de nombreuses années avec une classe de l’école Bois d’Émery, mais uniquement de par la volonté d’un  instituteur que je remercie).
Dans un temps où tout est remis en question il serait peut être bon de reprendre une idée d’un de nos anciens présidents et de créer une fête unique en l’honneur de l’armée française et de toutes les victoires qu’elle a remportée sur les champs de bataille et qui ont créé la France que nous aimons comme écrit sur notre stèle.

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