Alain Kelyor
Maire ou esclave ?
11 septembre 2020
Alain Kelyor
Equipe CAP’EM
11 septembre 2020
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Plusieurs siècles

Alain Kelyor

Depuis plusieurs siècles, la France a, à elle seule autant de textes législatifs que l’Europe tout entière.

« Les lois se maintiennent en crédit, non parce qu’elles sont justes mais parce qu’elles sont lois. Elles sont souvent faites par des sots, plus souvent par des gens en haine d’égalité … mais toujours par des hommes auteurs vains et irrésolus. » (MONTAIGNE)

Actuellement nous pouvons nous demander, par qui sont créés les décrets dont le pouvoir exécutif nous abreuve.  
Serait-ce par deux ou trois jeunes énarques réunis autour d’une table ou par  deux ou trois médecins occupant une salle de la haute autorité ?
Le principe est toujours le même.
Un texte général et des multitudes de dérogations, qui font que plus personne ne s’y retrouve.
Le masque est un exemple excellent pour justifier les affirmations qui précèdent.
– Il fut dans un premier temps méprisé par les pouvoirs publics qui affirmaient qu’ils ne servaient à rien (sans doute parce que la France n’en possédait aucun).
– Il fut ensuite recommandé, en douceur, puis chaudement sans qu’aucune raison ne soit donnée à ce revirement d’opinion.
– Aujourd’hui, il est rendu obligatoire, par décrets, (le sujet ne semblant pas assez important pour faire l’objet d’une loi après discutions au parlement).
Évidemment, personne ne connaît l’exacte utilité du masque. Protège-t-il la personne qui le porte ou les interlocuteurs de cette personne ? Combien de temps est-il efficace ? Comment l’utiliser  convenablement ? etc., etc.
La docilité du peuple français étonne même s’il a été conditionné par une campagne médiatique jamais égalée dans notre pays.
Accepter sans rechigner de marcher la nuit dans un Paris désert avec un masque, porter le même masque en faisant de la moto….nous frisons la débilité.
Il suffit sans doute d’analyser les différents protocoles de rentrée scolaire qui se contredisent et dans lequel le dernier autorise tout ce qui était interdit dans le précèdent pour  nous  permettre d’émettre de profonds doutes  sur l’utilité des textes qu’on nous  impose.

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