Je ne veux pas revenir sur les mesures prises contre la Covid, par notre gouvernement qui suit aveuglement,  les directives du très, très, très haut conseil à la santé publique.
Ce conseil est composé de très, très, très hauts médecins dont la plupart se conduisent en « Diafoirus » et  portent un habit spécial et un joli chapeau pointu (turlututu).
Je ne veux pas avoir la méchanceté de rappeler toutes les mesures contradictoires et incohérentes qui ont été prises, ni toutes les déclarations fantaisistes faites et  relayées avec une certaine jouissance par les médias dont le seul but est de vendre du papier ou faire de l’audimat.
Le bon sens populaire conseille de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant d’affirmer quelque chose, surtout lorsqu’elle nous est inconnue.
Déclarer que les masques ne servaient à rien peut s’expliquer car n’en ayant pas il fallait mentir au bon peuple pour ne pas être taxé d’incompétents et de mauvais gestionnaires mais qui peut nous expliquer les différents règlements sanitaires avec leurs préconisations contradictoires, étonnantes, impossibles à mettre en place ou à vérifier ?
Certaines devaient être le fruit du grand docteur Truc, l’autre du docteur Machin, et le dernier de l’immense docteur Chose.
Ainsi pendant des mois et des mois j’ai entendu notre ministre de l’Éducation nous affirmer que l’immonde  virus n’osait pas envahir nos lycées et nos collèges car l’éducation nationale avait refusé de lui délivrer  un « ausweis ».
Des amis proches ont donc loué les locaux d’un collège pour fêter le nouvel an sans risque de contamination.
Patatras, des doutes se sont installés dans leur esprit lorsqu’ils ont appris que le même ministre de l’Éducation conseillait aux collégiens et lycéens de rester chez eux avant  Noël pour ne pas contaminer leur famille.
Comment les français peuvent-ils faire confiance à des personnalités qui ne connaissent rien sur le virus, nous mentent pour faire semblant de savoir, modifient notre mode de vie, restreignent notre liberté et nous obligent à des actions qu’ils nous  interdisaient la veille.
Quand nos énarques, qui continuent à nous prendre pour des gamins, vont-ils comprendre que nous ne sommes plus au XII^ème siècle. Que le remplacement des processions religieuses organisées pour lutter contre la peste, par des discours tonitruants, par des coups de menton de nos hommes politiques les décrédibilisent.
Et puis il existe aussi deux différences fondamentales entre les deux époques :
1 – nous sommes certains que  la science nous permettra de vaincre le virus ;
2 – les hommes du moyen-âge croyaient leurs évêques, l’homme moderne ne croit plus ses dirigeants.