Le conseil municipal du 10 mai 2021 a été réuni sur demande du conseil régional pour connaître l’avis des communes sur le projet d’arrêté inter-préfectoral portant protection des biotopes et des habitats naturels du Bois Saint-Martin, du Bois de Célie et du Bois de Footel.
L’ordre du jour était donc relativement restreint et comportait peu de délibérations.
Le conseil s’est divisé en deux parties :
A – Le vote des délibérations :
Elles furent toutes votées à l’unanimité à l’exception d’une seule dans laquelle le groupe Cap’em était partie prenante.
Trois délibérations méritent une explication complémentaire.
M. Bitbol, adjoint au maire, lut en début de séance, une courte déclaration dans laquelle indiquait que l’annulation des élections demandées par Cap’em et la plainte pénale déposée par le même groupe contre Émerainville au cœur accusé d’avoir utilisé le personnel et les moyens matériels de la mairie pendant la campagne municipale avaient été rejetées par la justice. Il constatait donc que les résultats des élections étaient donc définitifs et qu’il fallait s’empresser d’oublier, une campagne électorale totalement hors norme.
L’élu précisait également qu’il avait personnellement porté plainte par deux fois contre des agissements de membres de Cap’em et que la mairie avait intenté un procès toujours au même groupe pour faux et usage de faux.
Cap’em répliqua par un discours lu par M. Courtois, discours ne comprenant que des attaques insultantes contre M. le Maire, aimé de personne, n’ayant que des adversaires dans le monde politique (la sénatrice, la responsable LR pour le Département…).
Il nous faudra un jour connaître les motifs de la haine de cet élu contre le maire, haine qui n’apportent rien à notre ville et à ses habitants.
Surpris de ces attaques, qui n’avaient aucun lien avec l’ordre du jour, M. le Maire répliqua qu’il n’était pas en fonction pour se faire aimer, qu’il ne recherchait pas d’amis dans la mesure où ce mot n’a aucun sens en politique, sa seule occupation étant la gestion de la commune et le bien des Émerainvillois.
Il fit cependant remarquer que pour un homme détesté, il en était à son cinquième mandat de par la volonté populaire et qu’il avait été renommé dans un contexte politique qui lui était défavorable, vice-président de la communauté d’agglomération chargé du contrôle interne.
Toutes ces réalités naturellement rendaient totalement ridicule la diatribe de M. Courtois, diatribe qui reposait comme toujours chez les élus de Cap’em, sur rien de vérifiable, rien de tangible, mais sur des pulsions morbides, sur la haine, sur…
Puis, M. le Maire lut une déclaration dans laquelle point par point il répondait aux critiques et demandes qui avaient été faites lors du précédent conseil municipal.
C’est alors que désarçonné, sans voix, sans argument positif à opposer, M. Quinion déclara qu’Émerainville au cœur a eu de la chance de ne pas être condamné et les élections annulées car lorsqu’il faisait partie du groupe (élections de 2008-2014) il avait participé à des irrégularités réalisées par notre équipe !
Évidemment il s’agit encore de « dires » sans fondement ni preuve mais s’accuser d’irrégularités inexistantes pour ne pas perdre la face est digne de la folie qui règne chez Cap’em.
M. Quinion est sauvé par la prescription car dans le cas contraire et conformément aux souhaits de la majorité, une plainte en diffamation aurait pu être déposée contre lui pour pratiques illicites.
Quant aux anciens membres des deux équipes municipales de 2008 et 2014) ils sont scandalisés des propos de leur ex colistier.