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Une pseudo vérification des comptes

Plutôt que de  se prendre en photo, comme notre équipe de contrôleurs débutants le fait après une pseudo vérification des comptes, analysons succinctement et sérieusement,  notre compte administratif 2022 en le comparant à celui de 2012.

  1. Le total des charges de fonctionnement est resté stable en 10 ans (11 154 408.77€ en 2022 contre 10 976 668.34€ en 2012, ce qui prouve à l’évidence la bonne gestion financière de notre commune, car depuis 10 ans si petite soit-elle l’inflation a toujours existée. Le seul poste en augmentation est celui des salaires (6 561 376.85€ contre 5 966 017.42€). Cette différence résulte non pas d’une augmentation du nombre de fonctionnaires municipaux, mais des décisions de l’État qui évidemment ne paient pas les rémunérations dont il impose les tarifs  aux municipalités. Pour compenser ces charges nous avons diminué l’ensemble des frais de gestion, sans bien évidemment supprimer des services à la population. À noter aussi les frais financiers passés de 180 593.41€ en 2012 à 95 245.22 € en 2022.

P.S. : pour Cap’em, les frais de mission s’élèvent pour 2022  à 117.50 € et les réceptions à 75.00 €. Apprentis reviseurs, inutile de chercher des frais qui n’existent pas et de laisser entendre que les élus majoritaires pillent la trésorerie de la mairie. Aucun élu ne possède une carte bleue, une carte d’essence au nom de la ville.
2. Le total des recettes a diminué de 517 966.20 € (11 976 878.91 en 2022 contre 12 494 845.11€ en 2012).  L’essentiel de la baisse est due au désengagement de l’État qui a réduit ses dotations aux communes de 50 % en dix ans.
Ce désengagement a obligé les municipalités  à augmenter leur taxe foncière afin de maintenir les services à la population.
La situation n’est plus tenable.
L’État se défausse de plus en plus sur les communes et les intercommunalités.  Il  ne réforme pas la fiscalité locale et a créé une inégalité entre les propriétaires et les locataires, les premiers étant à ce jour les seuls à payer un impôt municipal.

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