Dans une récente déclaration sur les médias, notre ministre des Transports a déclaré que tout a été fait par notre gouvernement pour qu’il y ait suffisamment d’essence pour partir en vacances. La ristourne sur le prix des carburants a été également maintenue pour les mêmes raisons.
On voit l’intérêt fondamental des vacances pour notre économie. Les transporteurs manquent de carburants, les magasins de nourriture ne sont plus approvisionnés mais on préserve avant tout les vacances.
D’après les partis de gauche, le niveau de vie des français baisse, d’après la CGT les salaires devraient être doublés pour faire face à la misère dans laquelle baigne le peuple des travailleurs.
Sans nier, naturellement qu’un nombre important de français connaissent des situations financières difficiles, notre niveau de vie global est l’un des meilleurs parmi les pays d’Europe et du monde.
Pour ce qui est de la durée de vacances nous sommes fort bien placés à l’échelon mondial (6ème) devant tous nos principaux concurrents sur les marchés.
Pour les jours de grève la France compte 132 jours pour 1000 salariés contre 63 pour l’Espagne, 15 jours pour les allemands.
Sommes-nous cependant les mieux défendus face aux employeurs ? J’en doute nos syndicats étant politisés et ne cherchant pas l’intérêt du salarié mais la révolution, et le changement de régime.
La productivité, les coûts inférieurs à ceux de nos concurrents se recherchent en France sur les bords de la mer, sur le sable fin et autour des piquets de grève.
Allez vous étonner après cette constatation, de la non compétitivité de nos entreprises à l’international.
Alors qu’il convient de réindustrialiser le pays en se redressant les manches, nous assistons à un remplacement du travail par l’assistanat, la débrouille et le tir au c..
Quant à nos gouvernants venant, sans doute d’une autre planète, ils nous infantilisent et distribuent des primes comme les empereurs distribuaient du pain dans les amphithéâtres lors des jeux de Rome.