Alain Kelyor
Tu viens du Bredou
24 février 2021
Alain Kelyor
Compte rendu de la commission d’appel d’offres du 23 février 2021
26 février 2021
Tout afficher

Deux morts, deux gamins

Alain Kelyor

Deux morts, deux gamins ont perdu la vie à la suite d’affrontements entre bandes rivales.
Le phénomène de bandes existe depuis très longtemps mais la nouveauté réside dans la jeunesse des participants et de leurs armes. Les couteaux, les barres de fer ont remplacé les lances- pierres d’autrefois qui étaient pourtant déjà très redoutables.
Autrefois les « blousons noirs » sur leurs Harley faisaient régner la terreur par leur seule déambulation à travers les rues d’une commune. La jeunesse d’aujourd’hui copie une singularité venue des États-Unis participant à l’insécurité qui règne dans notre pays.  Les moteurs qui animent ces gangs sont la drogue, la délinquance, le décrochage scolaire, le communautarisme…
Jeunes, très jeunes ces individus pré-ados n’hésitent pas à s’armer de couteaux, de barres de fer, de manches de pioche et parfois de marteaux pour régler leurs comptes avec leurs adversaires. Cette folie meurtrière est le fruit d’une société qui manque de repères.  Ces gangs n’ont ni foi ni loi. Ils sont livrés à eux-mêmes et appliquent le fameux « œil pour œil, dent pour dent ».
La gauche française et les médias de gauche également, vont comme d’habitude réclamer à l’État, aux Départements aux Régions, aux communes,  des moyens financiers supplémentaires, oubliant que depuis des années des sommes astronomiques ont été consacrées, sans aucun résultat, à nos zones de non droit et à l’assistanat.
La situation actuelle peut sans  doute s’expliquer notamment par :  

– l’urbanisme qui a créé des cités dans lesquelles la mixité sociale n’existe pas et qui a accueilli toute la misère du monde ;
– le chômage qui amène la pauvreté dans la famille et décrédibilise les parents ;
– l’enseignement qui ne protège pas ses professeurs lesquels deviennent la risée et parfois même les têtes de Turcs des élèves qui ne subissent aucune sanction ;
– la disparition de l’autorité parentale.

Nous sommes dans un pays d’assistés et comme dans tous les pays semblables, les habitants exigent toujours plus de l’État supposé avoir des moyens illimités  et le tout sans aucune contrepartie.
Ainsi pour les enfants, après avoir fait l’effort de les mettre au monde, certains parents pensent qu’ils doivent être pris en charge par la société.
Les crèches (ouverture 24h sur 24h) les écoles, les centres de loisirs n’ont plus vocation à enseigner et à sociabiliser mais doivent faire fonction de garderie.
L’État pouvant tout, réglant tout, utilisant une grosse partie de son budget dans l’assistanat, pour quelles raisons les familles se donneraient-elles la peine d’éduquer leurs enfants et en leur inculquant le goût de l’effort ?
La force sans la loi c’est la tyrannie.
La loi sans la force c’est  l’anarchie.
Combien de Français crachent sur leur pays alors qu’ils ont été élevés à coup d’allocations familiales, à coup d’école gratuite,…
Je pense que ces individus mal élevés et sans reconnaissance (tellement l’assistanat est devenu un droit) ont coûté et coûtent encore une fortune à l’État, donc au contribuable car rien n’est gratuit.
Distribuer de l’argent (n’importe comment en plus) sans demander au bénéficiaire un effort quelconque n’a jamais résolu le moindre problème, sinon de permettre à nos hommes politiques d’avoir bonne conscience en dépensant sans compter l’argent que nous n’avons plus.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *