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Le système libéral

Le système libéral est comme chacun le sait, le pire des systèmes à l’exception de tous les autres.
L’avantage de ce système consiste dans la responsabilité des acteurs économiques qui peuvent amasser en cas de réussite des fortunes astronomiques, mais peuvent aussi en cas d’échec se retrouver à la rue dans les pires conditions financières. Voilà pour le secteur privé.
La France a choisi une économie mixte dans laquelle l’administration est omni présente et paralyse, sans recours possible, par ses taxes, ses normes, ses retards, bref son irresponsabilité,  l’activité économique.
Les Français paient des impôts supérieurs aux habitants des pays dit démocratiques et les rares chefs d’entreprises sont pourchassés s’ils ont le malheur de réaliser des bénéfices.
Dans notre pays on peut à la rigueur participer mais il est interdit de gagner sous peine de voir la haine et la jalousie des perdants, incapables, fainéants,  se déchaîner. Pour leur plaire le fisc a, du reste, inventé l’impôt sur la fortune qui ne rapportait rien mais les comblait de joie.
Pour le secteur public, nos fonctionnaires et nos élus, peuvent prendre, selon l’air du temps, leur état d’âme, la doctrine ou la religion dominante, des décisions mettant en jeu l’avenir du pays et de 70 millions de Français sans aucune responsabilité sans sanction à l’exception d’un futur échec électoral compensé pour les plus importants d’entre eux par un parachutage souvent mieux rémunéré, dans une association ou dans un truc du style défense de la langue française, connaissance du monde arabe, etc.
Actuellement la question qui se pose concerne la primauté du pouvoir législatif sur le pouvoir de la rue.
Nous avons élu librement un Président et des députés, pour gérer notre pays. Dans une démocratie représentative, ils ont le pouvoir de diriger jusqu’à la fin de leurs mandats et de préférence en suivant le programme qu’ils ont proposé aux électeurs.
Pourtant, il semble aujourd’hui que des illuminés, des révolutionnaires d’opérette, tentent d’imposer le pouvoir de la rue en accord avec des syndicats qui ne représentent pas grand-chose dans le secteur privé secteur qui nourrit le secteur public.
Des forcenés de la Nupes devenus députés par miracle déclarent que le pouvoir politique sera bientôt remplacé par le pouvoir de la rue. Ils crachent ainsi sur nos institutions et prennent l’Assemblée nationale pour un champ de foires quand ce n’est pas pour la cour des miracles.
Historiquement le pouvoir de la rue a toujours débouché sur la chienlit puis la terreur puis  la dictature. La révolution française a créé St Just, Marat, Robespierre, puis  Napoléon, tandis que la révolution russe a créé un Staline un Brejnev, et maintenant un Poutine.
La Nupes composée de déçus revanchards  (communistes, trotskistes, maoïstes, etc.) attend toujours le grand jour, mais les millions de gogos qui se sont laissés prendre à la propagande soviétique, les fameux idiots utiles, ne sont plus au rendez-vous alors même que le PC   ne se soit toujours pas excusé.
L’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui écrase est une phrase célèbre d’un président socialiste  qui fut pétainiste puis résistant à la veille de la victoire. Mon ennemi : c’est la finance est une affirmation d’un autre président socialiste lui aussi qui a laissé la France en lambeaux.
Que sera la phrase célèbre que nous laissera le président Mélenchon ?    

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